31 juil. 2016

Lecture: L'Exilée



Pearl Buck
Le livre de Poche
255 pages
Chine, Foi Chrétienne, Histoire d'une vie




Un jardin américain au cœur d'une cité chinoise sur le bord du fleuve Yangtsé et, dans ce jardin, celle qui l'a créé de ses mains Carie, la femme du pasteur Stone. Pourquoi cette Américaine vit-elle en Chine ? Héritière d'une solide tradition puritaine, elle s'était inquiétée de son goût pour la joie et la beauté et avait décidé de se consacrer aux missions. Quand Andrew, sur le point de partir évangéliser les Chinois, l’a demandée en mariage, elle a accepté avec enthousiasme. Mais, devant la misère des êtres, elle en vient vite à penser que soigner les pauvres importe plus que de les convertir, alors qu'Andrew ne se préoccupe que des âmes. Ce malentendu fondamental conditionne la dure existence de l'exilée à travers les événements qui bouleverseront la Chine.



Lorsque j'avais une dizaine d'années, j'avais lu un livre de Pearl Buck, intitulé "La mère", et qui m'avait beaucoup marquée. Sept ou huit ans plus tard, c'es-à-dire il y a une semaine, en voyant de de ses titres dans une brocante, j'ai subitement eu envie de relire un ouvrage de cette auteure. J'ai donc acheté, entre autre, "L'Exilée", sans savoir vraiment de quoi il retournait.
Je n'ai trouvé un résumé qu'à la fin de ma lecture, mais ce n'était pas grave. Dans ce roman, on suit l'histoire de Carie, depuis ses origines jusqu'à sa mort. L'auteure commence par nous peindre la dualité de la personnalité de Carie, puis remonte "au commencement", c'est-à-dire à l'exil des grands-parents de Carie de la Hollande. Bien sûr, il ne se passe pas grand chose; ce n'est "que" le récit d'une vie et non pas une histoire de l'imaginaire. Mais cela ne m'a pas gêné, car ce récit était intéressant et prenant.
Tout au long du livre, j'ai eu du mal à déterminer le point de vue adopté par le narrateur. Il semblait à la fois extérieur au récit et épouser par intermittence le point de vue d'un des enfants de Carie. Finalement, j'ai su que la vie de Carie était la vie de la mère de l'auteure et que donc elle se posait comme un enfant non-évoqué dans les personnages.
Bref, "L'Exilée" est un court roman que j'ai pris plaisir à lire. 


Lecture: Le garçon en pyjama rayé


Couverture : Le garçon en pyjama rayé



John Boyne
Gallimard
185 pages
9,50 €
Seconde Guerre Mondiale, Amitié, Camp de travail



(Quatrième de couverture)
Vous ne trouverez pas ici le résumé de ce livre, car il est important de le découvrir sans savoir de quoi il parle. On dira simplement qu'il s'agit de l'histoire du jeune Bruno que sa curiosité va mener à une rencontre de l'autre côté d'une étrange barrière . Une de ces barrières qui séparent les hommes et qui ne devraient pas exister.


On suit donc l'histoire de Bruno, petit bonhomme de neuf ans, pendant la seconde guerre mondiale, probablement en 1943. On ne peut que s'y attacher: il a un regard tellement candide sur le monde qu'il découvre, et dont nous connaissons déjà toutes les horreurs! Il essaie toujours de suivre les directives de ses parents pour être un bon petit garçon, tout en développant ses propres idées et opinions et en se posant des questions sur le bien fondé des ordres de ses parents.
L'écriture adopte magnifiquement bien le point de vue de Bruno et déroule rapidement l'histoire.
Quant à l'intrigue, elle est à la fois touchante et "attendue". C'est en fait une histoire assez basique, celle de deux petits garçons qui veulent devenir amis, mais finalement c'est peut-être juste l'étendue des chose qui les empêchent d'être amis qui est touchante (je sais pas si j'arrive à bien me faire comprendre...).
Bref, La garçon en pyjama rayé est un court roman touchant, que je vous conseille fortement.


30 juil. 2016

Lecture: Orange [toute la série]

Couverture de Orange, Tome 1



Ichigo Takano
Editions Akata
5 Volumes
Science-Fiction, Shôjo, Romance, Amitié, Drame
(Quatrième de couverture)
Un matin, alors qu'elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu'elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu'elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu'elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d'assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c'est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférente…


J'avais gagné le premier tome de cette série il y a bien un an et demi, et j'avais tout de suite accroché. J'avais pu lire jusqu'au tome quatre à la médiathèque, mais je voulais avoir le mot de la fin. J'ai reçu pour mon anniversaire les quatre derniers tomes du manga, et je voulais en profiter pour tout relire. Malheureusement, j'avais toujours une lecture plus urgente, ce qui fait que je ne m'y suis mise qu'hier (et que j'ai tout dévoré en une journée).
Orange est donc un manga shôjo, c'est-à-dire typé pour filles: une héroïne un peu naïve, et une histoire d'amour qui constitue l'intrigue sont l'essentiel d'un shôjo, ou plutôt l'idée que j'ai d'un shôjo (car finalement, je n'ai lu qu'Orange qui fasse partie de ce genre).
Bien sûr, on retrouve ces éléments là dans Orange, mais adoucis : Naho est certes un peu naïve, mais elle essaie avant tout de se préoccuper des autres. L'histoire d'amour entre elle et Kakeru prend certes beaucoup de place, mais doublée d'un autre but, celui de sauver Kakeru. En effet, puisqu'on suit en parallèle l'histoire de Naho et de ses amis dix après, on découvre bien vite que Kakeru n'est pas avec eux, alors qu'il aurait dû.
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'univers parallèles et de pouvoir modifier le passé. Et bien sûr, l'histoire d'amour était très mignonne.
Enfin, j'ai trouvé les dessins, notamment ceux à l'aquarelle, juste magnifiques. Les couvertures, avec ou sans jaquette, sont très belles.
Bref, Orange est un manga que j'apprécie beaucoup, tant pour son histoire que pour ses dessins.



28 juil. 2016

Lecture: Omega, Alien mégalo sous contrôle [tome 3]

Couverture : Omega, Alien mégalo sous contrôle : Tome 3


Tomohito Oda
Kazé
190 pages
Alien, Combat


Lumulu, grande amatrice de sources thermales et fille de la terrible Mme Kondoraito, a décidé de s'offrir par la force l'auberge des parents de Shiho. Flanquée de ses deux gardes du corps, Sailium et Strange, elle s'empare de la télécommande d'Oméga afin de neutraliser ce dernier rempart à ses ambitions. Mais c'était compter sans la fougue amoureuse de Seigi Tanaka et la rage cosmique d'Omega! Un ultime battle qui s'annonce électrique!


Je n'ai pas beaucoup de choses à dire. Ce dernier tome est dans la continuité du deuxième, c'est-à-dire mieux que le premier sans être exceptionnel. Comme il  s'est écoulé près de deux mois depuis que j'avais lu le deuxième tome, je n'avais plus trop les personnages en tête, d'autant que certains ont changé de nom (ce que je trouve assez bête). Malgré ça je n'ai pas eu trop de problèmes pour m'y retrouver.
Bref, le manga Omega était une trilogie sympa, qui s'améliore au fil des tomes, mais sans pour autant être extraordinaire.


Lecture: Doubt [toute la série]

Couverture de Doubt, Tome 1




Yoshiki Tonogai
Ki-Oon
4 tomes
Horreur, Survival Game, Suspense, Adolescents, Manga

[Quatrième de couverture]
Rabbit Doubt fait fureur au japon : dans ce jeu sur téléphone portable, des lapins doivent débusquer le loup qui se cache parmi eux. Quant au loup, il doit utiliser tous les subterfuges possibles pour semer la confusion dans le groupe et éliminer un par un tous ses adversaires... Mais pour cinq fans du jeu, Rabbit Doubt ne tarde pas a virer au cauchemar: ils se réveillent enfermés dans un bâtiment désaffecté avec, à leurs côtés, le corps d'une camarade assassinée. Tatoué sur la peau des adolescents, un mystérieux code-barres qui leur permet à chacun d'ouvrir une porte différente semble être leur seul espoir de salut. Pas de doute: un loup se cache rien parmi eux, et il leur faudra le démasquer avant d'être dévorés...



 Comme vous l'avez peut-être vu dans le septième IMM, j'ai reçu les deux premiers tomes de cette série pour mon anniversaire. Je les ais lus avant de partir en vacances, et à mon retour une amie m'a prêté les deux derniers.
J'avoue que j'ai entamé le manga avec appréhension. J'avais déjà lu Judge, très gore, et, de base, je n'aime pas ce qui est relatif à l'horreur, que ce soit un film, un roman, un manga. Et bien, on peut dire que j'en ai eu pour mes frais. Je ne dirais pas que Doubt est aussi trash que Judge, car même s'il y a sûrement autant de sang, ce n'était pas autant révulsant. 
Par contre, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages. En même temps, ils meurent assez vite (la série est très addictive et très rapide à lire), et l'attention est tellement centrée sur l'intrigue qu'ils ne sont pas très développés.
Bref, Doubt est typiquement un manga d'horreur, où l'attention du lecteur n'est centrée que sur les meurtres à venir.



27 juil. 2016

Lecture: Les Enfants du Capitaine Grant

Couverture de Les enfants du capitaine Grant


Jules Verne
Le livre de poche
909 pages
8,60 €
Aventure, Voyage, Tour du monde



Sur la foi d'un message trouvé dans une bouteille et à demi rongé par l'eau de mer, le magnifique yacht anglais, le Duncan, part à la recherche du capitaine Grant naufragé. A son bord se trouvent les deux enfants du disparu, Mary et Robert. L'un des meilleurs géographes de France, Jacques Paganel, personnage singulier et sympathique, fait aussi partie du voyage. Les lacunes du message et, plus encore, les hasards de la navigation et la traîtrise de certains faux amis, vont entraîner les membres de l'expédition dans des aventures tragiques ou comiques, sur terre et sur mer, de l'Amérique à l'Australie.



J'ai mis un peu plus de deux semaines pour lire ce livre. D'une part, c'est un énooorme pavé, et d'autre part, j'avais peu de temps pour lire. 
Du coup, je n'arrive pas vraiment à me faire un avis sur ce livre. Par exemple sur les personnages. Ils étaient assez nombreux, et on avait les pensées de chacun d'eux. Mais j'ai l'impression qu'ils n'étaient pas très développés, je n'arrivais pas bien à saisir leur personnalité. J'avais l'impression de n'avoir que des bribes de leur caractère.
En suite, il faut aussi dire que c'est un trèèèèèès long roman. Il est divisé en trois parties, ou trois tomes, selon l'édition. Et c'est du Jules Verne, ce qui signifie qu'on a la description de chaque nouvel écosystème. Alors parfois c'est intéressant, mais parfois c'est très, très (excusez le terme) chiant.
En plus, je connaissais déjà un peu l'histoire, et ce qui allait se passer. Je n'ai donc pas été particulièrement emballée par leur aventure.
Bref, un roman plutôt pas mal, mais auquel je n'ai pas trop accroché.



Lecture: Le dîner de Babette



Karen Blixen
Gallimard
Folio
Nouvelle, Gastronomie, Vie quotidienne

Pendant la guerre arrive chez deux femmes norvégiennes une dénommée Babette. Pendant douze ans, elle va servir et cuisiner pour leurs vies austères sans objecter. Un jour, elle va gagner dix mille francs à la loterie, et s'en servir pour préparer à ses patronnes un dîner fin dans la grande tradition française...



/!\ avis uniquement sur la nouvelle et non sur le recueil /!\
J'ai trouvé cette courte nouvelle très bien. Difficile bien sûr de se faire un avis, sur le style et les personnages en trente pages à peine ; néanmoins j'ai pu apprécier l'un et l'autre. La première partie de la nouvelle est consacrée à la jeunesse des patronnes, à leur père, et à l'arrivée de Babette. La seconde partie concerne, bien sûr, le dîner. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Karen Blixen, qui déroule son histoire paisiblement, fluidement.
Bref, une nouvelle très sympa à lire.


26 juil. 2016

In my mailbox #8

Bonjour bonjour!

Je viens tout juste de rentrer de mes vacances. C'était génial. J'ai rencontré des personnes fantastiques géniales, et je suis actuellement en pleine dépression car, si jamais je les revois, ce sera l'été prochain. J'ai l'impression d'avoir vécu une parenthèse magique qui donne à ma vie normale et un goût fade et banal.
Voilà voilà...
J'ai acheté pas mal de bouquins néanmoins, la plupart dans une brocante:
Couverture de Poil de carotte  Couverture : Thérèse Desqueyroux   Couverture de La Nuit où Ben eut chaud   Couverture de L'exilée   Couverture : Thérèse Raquin   Couverture : Pavillon de femmes   Couverture : Le garçon en pyjama rayé

Ne me demandez pas pourquoi, j'avais envie de lire du Pearl Buck; La nouvelle de Yann Quefffélec avait l'air plutôt pas mal. J'ai pris trois classiques pour le challenge de l'été et Le garçon en pyjama rayé parce qu'il me tentait depuis longtemps.
J'ai aussi reçu Le Journal de Mary grâce au concours de Sapotille :)
   Couverture de Le journal de Mary

De plus, j'ai emprunté quelques livres chez mes grands-parents, donc il devient urgent de vider ma PAL (et d'accélérer dans Jules Verne!).
Couverture : Des souris et des hommes   Couverture : Notre-Dame de Paris
A défaut de trouver mes couvertures sur le net, je vous en mets d'autres.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Je vais retrouver ma vie barbante et déprimer.

:P

24 juil. 2016

Lecture: Le secret de la manufacture de chaussettes inusables

Couverture : Le Secret de la manufacture de chaussettes inusables



Annie Barrows
Nil Editions
Humour, Famille, Enquête


Layla Beck, fille d'un sénateur, est refuse le parti que son père lui a choisi et est donc obligée d'accepter un poste dans une agence gouvernementale, et se rend donc dans la petite ville de Macedonia, en Virginie. Elle loge chez la famille Romeyn, excentriques connus au sein de la ville, en particulier la maîtresse de maison Jottie. Elle va apprendre à connaître la ville, ses habitants, mais aussi ses mystères...


Au départ, j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Les personnages de Willa (nièce des Romeyn), de Bird (sœur de Willa) et de Layla ne me plaisaient pas du tout et je n'avais aucun intérêt pour l'absence d'histoire qui émanait de ce gros pavé.
Et puis, je me suis forcée à continuer un peu. Et tant mieux : je serais passée à côté d'une très bonne découverte !!
Même si, parfois, Layla et Willa me tapaient encore un peu sur les nerfs, je prenais un réel plaisir à l'histoire, aux petites manigances et aux découvertes de Willa, aux réminiscences de Jottie.
Même si, finalement, nous n'avons pas découvert le secret de la fabrique des Inusables Américaines (dont on ne nous parle pas du tout, à moins que ce ne soit pas vraiment le secret de la manufacture en elle-même, qui, lui, nous est dévoilé).
Dans l'ensemble, j'ai donc beaucoup apprécié. Annie Barrows a un style assez agréable, les personnages sont plaisants, (même si parfois je m'y perdais un peu), l'intrigue aussi. L'alternance entre les points de vue de Willa (interne) , de Jottie et de Layla (externe-intérieur) est très bien menée. On a aussi droit, de temps en temps, à un extrait du manuscrit de Layla, ou bien à sa correspondance (ou la correspondance la concernant).
Bref, un très bon livre, qui a en plus le mérite de ma faire gagner un point au challenge de l'automne:)