31 mai 2017

Lecture: Ippon

Ippon - Jean-hugues Oppel - Syros - Livres



Jean-Hugues Oppel
Syros
Souris Noire
Horreur, Course-Poursuite, Nouvelle


Sébastien est seul avec Justine, la baby-sitter. Descendue dans la cuisine il y a un long moment, celle-ci n'est pas remontée. Il s'impatiente, va la chercher et... la trouve égorgée, baignant dans son sang. Le tueur au rasoir est toujours dans la maison. Sébastien n'a qu'un atout : c'est un passionné de judo... Une traque sous forme de huis clos : cent pages sans respirer, les cheveux dressés sur la tête. Âmes sensibles, passez votre chemin !
[Chronique rédigée en automne 2015 -oui ça date, pardon -_-' ]
Bon, de base, je n'aime pas trop les histoires d'horreur ; j'ai l'imagination beaucoup trop fertile pour ce sujet-là, et je me remémore toujours ces histoires quand je suis seule, le soir, dans mon lit.
Ce livre-ci, je l'ai emprunté car Je Bouquine en avait fait une très brève mais très bonne critique et que je l'ai trouvé par hasard au CDI.
Finalement, il n'y a pas grand chose à dire sur un texte aussi court. Cette nouvelle raconte donc l'histoire -d'horreur- de Séabstien et son heure et demie avec un psychopate au rasoir. Comme c'est une nouvelle très courte, les personnages ne sont qu'à peine détaillés, mais comme ce n'est pas le plus important... Le rythme est bon, on alterne les chapitres entre Sébastien et ses parents, ce qui rajoute un côté haletant. Par contre, je pense que les amateurs vont être déçus car je n'ai pas eu si peur que ça en lisant.
Bref, une nouvelle d'horreur d'assez bonne qualité.

28 mai 2017

Lecture: La Sélection (toute la série)





Kiera Cass
Robert Laffont
Collection R'
Romance, Anticipation, Triangle amoureux

(Quatrième de couverture)
Trois cent ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli. De leurs ruines est née Illea, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.

Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.
Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras...
Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

(Chronique rédigée en hiver 2016)
/!\Critique sur les trois premiers tomes/!\
/!\Je suis légèrement énervée/!\
A l'heure où j'écris ce premier paragraphe, je n'ai lu que les deux premiers tomes. Mais je peux déjà dénoter certaines choses...
Ce avec quoi j'ai eu le plus de mal de prime abord, c'est le style d'écriture et les dialogues. Je n'avais pas l'impression de lire de la littérature, quelque chose de « bien » écrit (je vous avais prévenu que ce serait incendiaire!).
Ensuite, j'ai de moins en moins supporté le personnage d'America. C'est une jeune fille fière, amoureuse, empathique et sympathique, déterminée. Du moins, avant qu'elle entre au palais ; car dès lors, elle se métamorphose petit à petit pour ne devenir plus que la personnification de l'indécision. Elle m'épuise avec ses « Maxon m'aime, je quitte Aspen ; Maxon me délaisse, Aspen, reviens, je t'aime! ». Et plus la Sélection se réduit, puis cet effet augmente. Je n'ai pas non plus apprécié le personnage d'Aspen ; enfin, lui aussi m'était sympathique... avant la Sélection. Depuis qu'il est garde, il m'agace profondément.
Le style aussi se dégrade au fur et à mesure ; j'ai à présent l'impression de lire un feuilleton d'un magazine féminin destiné aux 5-7 ans.

Dans le troisième tome, tous ces éléments sont présents mais Dieu merci ils sont légèrement atténués. La trame politique ressort d'avantage et c'est plus intéressant, même si chaque événement est prétexte à un revirement amoureux.

Bref, je pense que vous avez compris que je n'ai pas aimé -_-' .


24 mai 2017

Lecture: Nous les menteurs




E. Lockhart
Gallimard Jeunesse
288 pages
14,50 €
Adolescence, Été, Drame familial, Amnésie


[Quatrième de couverture]
Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs.

Un accident. Un secret. La vérité.
Un drame familial époustouflant où culmine le suspense. Une lecture qui, à peine terminée, donne envie de retourner à la première page pour recommencer...

[Chronique rédigée en automne 2015]

Ce livre
est juste
magnifique
splendide
extraordinaire.

J'ai adoré.

Cette histoire est bien sûr à lire en été, mais moi qui suis toujours à la traîne pour me procurer les livres je ne l'ai lue que maintenant (comprendre : début novembre).
La famille Sinclair est parfaite. Ses membres sont tous beaux, intelligents, sportifs, riches, doués et sûrs d'eux. Il y a d'abord les grands-parents, Harris et Tipper; puis leurs trois filles, Bess, Carrie et Penny. Enfin, la dernière génération est divisée entre « grands » et « petits ». Les grands comprennent Cady, Mirren, Johnny et Gat. Les petits, Tafts, Will, Liberty, et Bonny.
Cady nous raconte ce dont elle se souvient de l'été quinze. Ce qu'on lui a rapporté. Et ses propres hypothèses. Ensuite, elle passe en accéléré les deux années suivantes, pour arriver finalement à l'été dix-sept. Celui de la mémoire.
Cady est une jeune fille extrêmement perturbée. Par son accident. Par le mode de vie de sa famille. Par les mensonges et les vérités. Elle est plutôt introvertie, et se sent souvent supérieure aux autres, persuadée que ce qu'elle fait est bien et que le reste du monde ne pourra pas le comprendre. Profondément loyale, elle est extrêmement attachée à son premier amour, Gat, et au reste de la troupe des Menteurs.
Ceux-ci ont également leur personnalité bien définie. Bien sûr, on se pose des questions au sujet de la maladie de Mirren. Et bien sûr, on se demande pourquoi Gat a abandonné Cady quand elle avait besoin de lui. Mais ce ne sont que des préoccupations mineures face au mystère qui entoure cet été-là.
L'écriture est juste magnifique. Je ne crois pas qu'il y ait des indices qui soient distillés tout au long du livre -ou alors, je suis vraiment trop cruche. Ce dont je suis sûre, c'est que tout plein de petites phrases révèlent leur sens premier lorsqu'on découvre la vérité. Plein d'évènements anodins en apparence se dévoilent à la fin.
Le seul défaut : parfois, on ne sait pas trop bien si on est pendant un flash-back de l'été quinze ou pendant le présent, à l'été dix-sept.
Mais à part ça, tout est parfait.


21 mai 2017

Lecture: Amerigo




Stefan Zweig

Flammarion
Étonnants Classiques [série "Etonnantissimes"]
129 pages
4,20 €
Histoire, Amérique, XVème siècle
[Quatrième de couverture]
Si Christophe Colomb a découvert l'Amérique, pourquoi s'est-on inspiré du prénom d'Amerigo Vespucci pour baptiser cette partie du monde ? Comment a-t-on pu attribuer au modeste marchand florentin les mérites d'un autre ? Quelle est la part de responsabilité de Vespucci dans cette erreur ?
Pour élucider cette énigme, Stefan Zweig entreprend dans ce récit une enquête palpitante. Avec le même art consommé du suspens qui caractérise ses nouvelles, il transporte le lecteur de la brillante Florence des Médicis à la péninsule Ibérique des conquistadors et au Nouveau Monde, objet de tous les fantasmes.


Voici un autre livre à lire pour le français (vous allez en avoir encore d'autres dans les semaines à venir ^^), toujours dans le cadre de la séquence sur l'humanisme.
Vous vous souvenez de ma chronique de "Magellan" ? Eh bien, j'ai retrouvé dans "Amerigo" tout ce que j'y avais apprécié.
Tout d'abord, la plume de Stefan Zweig: précise, entraînante, elle vous fait paraître passionnant quelque chose qui d'ordinaire vous ferait bailler d'ennui.
Deuxième point, assez proche du premier: le côté épique tout à fait surprenant. Dans le premier chapitre, Zweig retrace cinq siècles afin de situer le contexte, et de faire comprendre au lecteur quel choc a été la découverte d'un nouveau continent. Et il y arrive extrêmement bien: on s'étonne, on s'indigne, on part en voyage.
Et du coup, on apprend plein de choses, sans même s'en rendre compte. Je ne dirais pas que j'ai tout retenu de ce que l'auteur appelle la "Comédie des erreurs", mais j'en sais assez pour répondre à d'éventuelles questions le jour du bac de français ;)
Amerigo est donc un court roman (récit ?), rapide et plaisant à lire, que je vous invite à découvrir... au moins pour la culture générale ;)

17 mai 2017

Lecture: Les belles vies

 

 Benoît Minville
Sarbacane
Exprim'
231 pages
15,50 €
Amitié, Humour, Été, Grandir


[description de l'éditeur]

Vasco et Djib sont inséparables depuis leur naissance. Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S.
Leur dernière rixe est pourtant celle de trop… Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d’employer les grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d’un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local qui propose ses services comme famille d’accueil pour la DDASS. C’est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu’ils vont rencontrer et se confronter à une autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants placés et donne sa vie aux autres.


Ce roman a fait grand bruit lors de sa sortie, en octobre dernier. Du coup, je l'ai mis sur ma liste de cadeau -on ne sait jamais ;) - et on me l'a offert pour mon anniversaire (je sais, ça fait deux mois. et demi.)


Loué soit mon bienfaiteur ! J'ai adoré ce roman.

Vasco et Djib sont deux personnages plus qu'attachants. On les voit évoluer au fil de l'été, gagner en maturité et en assurance. A leurs côtés, trois ados: Dylan empêtré dans sa colère, sa sœur Jessica, un peu perdue, et leur calme et sage amie Chloé. Dans la maison se trouvent des plus petits, notamment les jumeaux Gwen et Gaëtan, qui vous font fondre le cœur. Tout ce petit monde loge chez "Tata" et "Tonton", couple passionné et débordant d'amour.
Ces personnages forment une drôle de famille, mais une famille néanmoins, et soudée, et touchante. Et qu'on adore.

Tous semble, ils vont devoir faire face au racisme, aux préjugés, pour finalement en ressortir grandis.

L'écriture de Benoît Minville est magique. J'avais, encore plus que de coutume, toutes les physionomies, tous les paysages en tête, (y compris une géographie qui n'est certainement pas la bonne x) ). De plus, avec les grosses températures que nous avons eues ces derniers jours, j'avais vraiment l'impression d'être avec eux et elles. Ces paysages sont calmes, doux, le cadre parfait pour nos deux héros.
(Comme quoi, la campagne peut vraiment être un bon cadre pour un roman! Je vous renvoie à l'article de Clémentine Beauvais pour plus d'information ;) )

Très bon livre donc, pour Benoït Minville. Un livre porteur d'espoir et de joie, qui vous donnera une furieuse envie de vous rendre en pleine cambrousse française ;)


15 mai 2017

Lecture: Cannibale




 Didier Daeninckx
Folio
107 pages
Histoire, Colonialisme, Récit, Aventure

[Quatrième de couverture]
1931, l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront expédiés.
Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition -tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.



Ce livre fait parti des (nombreux) livres de français à lire pour la dernière séquence (sur l'humanisme). J'en avais déjà un peu entendu parlé, surtout par les profs en fait, mais je ne savais pas vraiment de quoi il était question.
En fait, nous suivons le récit d'un vieillard kanak qui est amené à raconté ce qu'il lui est arrivé dans sa jeunesse, à Paris: il a été amené, avec d'autres de son village, pour jouer les cannibales à l'Exposition Coloniale. Seulement sa fiancée a été envoyée en Allemagne, et lui doit tenir sa promesse de veiller sur elle. Il va donc, accompagné d'un ami, partir à sa recherche dans un Paris inconnu.

Il y a deux intrigues avec deux temporalités différentes. Ce court roman était donc intéressant à plus d'un titre: d'une part, découverte pour ma part de l'Exposition Coloniale et de tout le racisme dont elle émane (mon petit cœur de naïve s'est indigné). Bien sûr, comparaison avec le monde actuel : est-ce que les points de vue ont vraiment évolué ? jusqu'à quel point ? etc.
Par ailleurs, le récit le plus récent, du prologue et de l'épilogue, nous évoque les révoltes qui ont eu lieu en Nouvelle Calédonie dans les années 80. Nous n'avons que peu d'informations à ce sujet dans le livre, mais il a au moins le mérite de nous donner envie d'aller les chercher nous-mêmes.

Globalement, j'ai trouvé ce livre un peu court: il fait à peine plus de cent pages, c'est écrit gros et c'est très facile à lire (ce dernier point n'est pas un reproche ^^ ). J'aurais aimé en savoir plus sur les deux sociétés évoqués, leurs différences et ressemblances. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.


14 mai 2017

Lecture: Quatre Soeurs

Malika Ferdjoukh
L'Ecole des loisirs
610 pages
19,80 €
Famille, Amitiés, Amours, Humour


[Quatrième de couverture]
Comme les Trois Mousquetaires étaient quatre, les Quatre Sœurs Verdelaine sont cinq. Il y a les plus jeunes, celles qui,chacune, donnent son titre à une partie de ce livre:
   Enid, 9ans, se dévoue à la protection des pensionnaires du grand sycomore du jardin, Blitz l'écureil et Swift la chauve-souris, et discute à l'occasion avec son ami Gnome de la chasse d'eau.
   Hortense,11ans, passe le plus clair de son temps à lire,à tenir son journal et à se demander ce qu'elle va faire comme métier. Chirurgienne? Comédienne? Architecte?
   Bettina, 14ans, fait sa bêcheuse dans la salle de bains, se shoote aux 218 épisodes de la série Cooper Lane et enquiquine le reste du monde.
   Geneviève, 16ans, prend des cours de boxe thaïe tandis que les autres la croient occupée à baby-sitter.
   Mais il y aussi Charlie, l'aînée, 23 ans, qui s'occupe de tout: bricoler, cuisiner, travailler dans un labo, aimer Basile, tirer le diable par la queue et tenter d'élever ses cadettes depuis la mort des parents.
   Tout ce petit monde habite la Vill'Hervé, une grande maison au bout de la lande, au bord du bord de la falaise, pleine de recoins, de mystère, d'hôtes de passage et de panne de Madame Chaudière. Il essaie de vivre (ça marche), il essaie d'aimer (bof, bof...), il essaie d'affronter les épreuves (tout est toujours à recommencer) et il essaie d'en rire ( à tous les coups l'on gagne).


C'est BiblioZoé, avec sa vidéo sur ses trois romans jeunesse préférés, qui m'a convaincue de lire Quatre Soeurs. J'ai saisi l'opportunité de rencontrer l'auteure lors du Salon du Livre pour l'acheter en intégrale (et me le faire dédicacer).

Dans cette géniale série, on suit tour à tour les cinq sœurs de la famille Verdelaine, toutes aussi attachantes les unes que les autres. Même si chaque tome est dédié à une fille, on suit au sein de ces tomes tour à tour toutes les filles, et parfois même en même temps. Mon tome préféré est le dernier, celui de Geneviève, peut-être parce qu'il est plus gros ;) et certainement car c'est le plus positif des quatre.

Il y a beaucoup, beaucoup de personnages, chacune des filles ayant son/ses ami.e.s, son/ses amoureux, ses profs... Si tous ce ne sont pas approfondis (difficiles avec un si grand nombre), ils ont tous une personnalité esquissée.

En fait, Quatre Sœurs, c'est un peu l'histoire de la vie (non, je n'ai pas cité Le roi lion, ce n'est pas ce que vous croyez x) ): on rit, on pleure (un peu), on râle (avec les personnages, pas contre le bouquin ^^)... Et on découvre mille et une aventures qui pourraient, en fait, très bien nous arriver.
Quatre Sœurs est une série un peu farfelue, mais toujours très drôle. Les filles (et les autres) n'ont pas leur langue dans leur poche, et ça donne parfois lieu à des situations... abracadabrantes ^^

J'ai adoré cette série, je vous la recommande chaudement !


10 mai 2017

Lecture: Nana [Toute la série]



Ai Yazawa
Delcourt
Akata
21 tomes
Amitié, Amour, Rock



Nana. Un même prénom pour deux jeunes filles diamétralement opposées. La première, Nana Komatsu, est une fille banale, naïve, un peu superficielle, mais très gentille et attachante. La seconde, Nana Osaki, est entourée de mystères, un peu froide, elle sait aller droit au but et connaît les choses essentielles dans la vie. Toutes les deux montent à Tokyo, des projets pleins la tête, se rencontrent, et vivent une amitié quasi fusionnelle.


A nouveau un manga conseillé par mes amies otaku... mais je dois avouer que celui-ci a fait mouche.

On va suivre pendant un an (le dernier tome s'arrête à la date anniversaire de leur arrivée) deux filles, qui ne se ressemblent pas du tout mais s'assemblent parfaitement. On a alternativement le point de vue de l'une puis de l'autre... avec quelques commentaires venues d'un futur mystérieux. Au fil des tomes, on a parfois quelques scènes se situant dans ce futur, et permettant de pressentir certaines choses (je n'en dirais pas plus ;) )

Ce manga est tout simplement génial. En fait, ce qui semble être "simplement" des histoires d'amour et d'amitié se révèle en fait un incroyable imbroglio de sentiments et de tensions (bon, dit comme ça, ça a l'air nunuche, alors qu'en fait pas du tout. Justement, c'est un des atouts de ce manga: il présente très différemment de ce dont on a l'habitude quelque chose dont on se détournerait (je crois que je me suis moi même embrouillée là -_-' ))
Ces histoires d'amour concernent un sacré paquet de personnages... parce qu'il va falloir vous accrocher : des personnages, il y en a beaucoup (beaucoup!). Mais ils.elles sont introduit.e.s petit à petit, sur 21 tomes, alors il n'y a pas de soucis. Un autre aspect positif de ce manga est que tous ces personnages sont développés: ils.elles ont chacun.e leur personnalité, même s'ils.elles restent à l'arrière-plan.

Aussi, les graphismes sont très sympas (parfois un peu simples, mais sympas ^^'). Et ce manga est très, très addictif. Et j'ai adoré les personnages des deux Nana. Voilà. C'est trop bien.


7 mai 2017

Lire Autrement #4 : Le dernier gaulois

... dernier Gaulois film complet, film Le dernier Gaulois HD, Le dernier

Kelvin Keiss et autres

Nouvelles Ecritures, Immersive Garden, Programm 33
Site internet
Temps de lecture : 25 mn
Gratuit
Histoire audio, Gaule, Bande dessinée 

27 septembre, 52 avant J-C, Alesia. Les Gaulois se sont unis pour vaincre leur ancien allié : Rome.

L’ennemi a patiemment encerclé la ville. César est prêt. Eux, ont faim. Mais l'heure du combat est venue.

Avant que tout bascule, Apator le chef Eduen, se souvient.
Remontez le fil de son histoire.


J'ai découvert cette histoire un peu par hasard, en regardant les productions des Nouvelles Écritures (je ne savais même pas qu'il y avait eu un film -_-').
Ça m'a un peu fait penser à Phallaina : une bande dessinée continue, qu'il faut faire défiler à son rythme. Aux différences près qu'ici, l'histoire nous est contée, qu'elle est plus courte, et qu'elle est sur ordinateur.

En fait, je pense que j'aurais mieux apprécié si j'avais vu le film avant ou après. Tout seul, c'est vrai que c'est plutôt intéressant (on voit donc l'enfance d'un gaulois) mais un peu court.

Le dernier Gaulois : expérience narrative et transmédia

Cela dit, j'ai beaucoup apprécié les dessins, très doux, qui par les teintes choisies m'ont parfois fait pensé à la BD Les Ombres, que j'avais adorée. La voix du personnage était calme et grave, elle invitait à prendre son temps. (d'ailleurs, si on va trop vite, un message nous en alerte ;) ).

Le Dernier Gaulois : expérience narrative et transmédia

L'aventure est découpée en six chapitres, qui prennent environ cinq minutes chacun. Six chapitres pour six étapes de la vie du conteur...

Le Dernier Gaulois par Les nouvelles écritures – Le blog de La ...

Donc cette expérience était intéressante, mais un peu courte :)


3 mai 2017

Lecture: Le livre de Perle




Timothée de Fombelle
Gallimard Jeunesse
Grand format littérature
296 pages
16 €
Amour, Fée, Guerre, Quête, Jeunesse


Booknode
Tombé dans notre monde une nuit d’orage, un homme emprunte le nom de Joshua Perle et commence une vie d’exilé. Cette nouvelle vie fugitive, déchirée par un chagrin d’amour, est aussi une quête mystérieuse. Au fil du siècle, Perle rassemble un trésor pour défaire le sort qui l’a conduit loin de chez lui. Mais ceux qui l’ont banni et le traquent le laisseront-ils trouver le chemin du retour ? Perle a-t-il raison de penser que la fille qu’il aime l’attend toujours là-bas ?


[Chronique de mai 2016] J'ai un avis mitigé sur les romans de Timothée de Fombelle.
Autant je n'ai pas aimé Victoria rêve et le peu que j'ai lu de Tobie Lolness,
Autant j'ai dévoré les deux tomes de Vango et celui-ci.
J'ai adoré le mélange entre féerie et réalité; celui qui nous fait croire aux contes de fées et à l'histoire de Perle. Autant le fait que l'auteur se mette en scène me dérange parfois (Tara Duncan), autant il est parfois tellement bien amenée qu'il est presque logique (le Bon Gros Géant). C'est le cas ici.
J'ai adoré le personnage de Perle, jeune homme puis adulte perdu dans un univers qu'il ne connaît pas, à la recherche frénétique de son passé. J'ai beaucoup aimé celui d'Oliå, éternelle adolescente douce-amère qui ne peut voir celui qu'elle aime. Enfin, j'ai également beaucoup apprécié celui de l'adolescent dont nous ne connaissons pas le nom, qui commence puis termine le livre.
J'ai adoré le style de l'auteur qui, au risque de me répéter, brise la limite entre le conte et la réalité.
Enfin, j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire par petits bouts,  et ce moment d'incertitude au début du chapitre quand on ne sait où ni quand on est.
Bref, j'ai adoré ce roman.