30 nov. 2016

In My Mailbox #13

Bonsoir à tou.te.s !
Hé oui, deux articles dans la même journée, ça devient rare ^^. Mais voilà, je viens juste de recevoir trois romans, et je compte faire un IMM spécial pour le SLPJ*, donc c'est aujourd'hui ou jamais :) .

Le premier livre, vous en avez peut-être entendu parlé: il s'agit de Rouge bonbon, le nouveau roman de Cathy Cassidy, que j'ai reçu grâce à Antonia du blog Etincelles de plumes, en ENC*. J'ai aussi gagné le deuxième grâce à un concours, mais cette fois sur le blog de Ptite Trolle, Lectures Trollesques . C'est ainsi naissent les fantômes, de Lisa Tuttle, dans la collection Folio SF; un recueil de nouvelles que j'ai hâte de découvrir bien que je ne lise pas énormément de SF. Et enfin, j'ai gagné Double jeu, d'Isabelle Pandazopoulos (une auteure que j'apprécie énormément) grâce à une opération sur Booknode.

  

Voilà, c'est tout. J'espère pouvoir les lire rapidement, mais ce n'est pas gagné! ^^

Lecture: Sommeil

Couverture : Sommeil


Haruki Murakami
10/18 (Belfond)
92 pages
8,80 €
Fantastique, Insomnie, Nouvelle


[Quatrième de couverture]
Une des nouvelles les plus énigmatiques de Haruki Murakami, superbement illustrée aux couleurs de nuit pas Kat Menschik. Dans un style pur et cristallin, une plongée obsédante dans les dix-sept nuits sans sommeil d'une femme, pour pénétrer tout le mystère et la magie de l'univers du maître.


Un tout petit livre prêté par une amie, qui traîne, traîne dans ma pile à lire... un jour, je l'ai enfin attrapé ...
Dans cette nouvelle, on suit donc une femme d'une trentaine d'années qui ne dort plus depuis 17 jours, sans ressentir le besoin de dormir ni fatigue.
C'est une femme lassée par la vie, qui réalise brusquement qu'elle vit dans une spirale fade, dans laquelle elle s'est enfermée elle-même, mais qu'elle n'aime pas. Une phrase m'a particulièrement frappée: "on ne va pas utiliser cet argent pour s'amuser, de toute façon. -Tu as raison, dit mon mari. On ne va pas utiliser cet argent pour s'amuser." J'ai beaucoup aimé cette femme, à laquelle je me suis identifiée; elle se pose des questions finalement philosophiques sur le but de la vie et sa raison.
J'aime de plus en plus le style de Murakami, envoûtant, intriguant. On ne sait pas où il nous emmène, on ne se pose pas de questions sur ce qui arrive: ça arrive, c'est arrivé, il y a sans doute une explication mais elle est inutile. Cette atmosphère onirique fait du bien.
Un moment encore, pour le livre en tant qu'objet. C'est une édition magnifique: le papier est épais et glacé, les illustrations sont, comme l'univers, très oniriques et délicieusement décalées. Des reflets argentés nous surprennent parfois au milieu du dessin. Bref, un coup de cœur pour cette collection.

Couverture : Sommeil   Couverture : Sommeil


27 nov. 2016

Lecture: D. Gray-Man [tomes 1 à 24]

Couverture de D.Gray-Man, tome 1 : Prologue



Hoshino Katsura
Glénat
Exorcisme, Combat, Démons, Humour


Dans un XIXème siècle alternatif, Allen est un jeune exorciste d'une quinzaine d'années. Un exorciste est quelqu'un qui a le pouvoir de tuer les Akumas, sortes de machines issus d'âmes tourmentées et qui a apparence humaine. Allen doit rejoindre la Congrégation, QG secret des exorcistes. Mais bien sûr, tout n'est pas si simple...


Encore un manga! au risque de me répéter pour chacun, ce manga fait partie de la liste établie par mes deux amies otakus.  Une d'elles avaient tous les DGM parus chez elle, mais ne les avais pas tous lus... du coup je me suis arrêtée au tome 17.
DGM est un manga que j'ai beaucoup aimé. L'univers gothique est très bien travaillé, et de plus en plus au fil des tomes. Les personnages sont très attachants (Allen ,Lenalee...) et très développés. Les bonus sont à mourir de rire (du moins, ceux entre les chapitres; je n'ai pas lu ceux de la fin), et l'humour est aussi très présents dans le manga en lui-même. L'intrigue est très bien menée, mais pas très addictive (j'ai parfois fait du un manga tous les deux jours).
Au niveau du dessin, le trait  est très esthétique et s'améliore lui aussi de tome en tome. Seul point noir: on (je) ne comprend pas toujours très bien dans les combats.
Voilà un avis très court, mais en même temps il n'y a pas grand chose à dire: tout est positif!
[tomes 18 à 24] On continue donc de suivre les aventures d'Allen et de la congrégation. Le manga devient de plus en plus addictif, les méchants de plus en pplus perfides et puissants. On s'attache à de nouveau personnages, le style de l'auteure évolue (Allen n'a clairement plus la même tête qu'au premier tome, et c'est tant mieux ^^ ). Bref, encore une fois que du positif :)

23 nov. 2016

Lecture: Oscar et la dame rose

Couverture : Oscar et la dame rose




Eric-Emmanuel Schmitt
Albin Michel
Maladie, Enfance, Amitié, Foi
[il vient de Booknode]
Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Maorie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d'amour, ces douze jours deviendront légende.



[chronique rédigée en hiver 2015/2016]
J'ai beaucoup aimé cette histoire. Nous suivons donc Oscar, enfant de dix ans atteint de la leucémie, par ses lettres à Dieu, auquel il ne croit pas. Nous suivons sa vie à l'hôpital pendant une dizaine de jours, ses rencontres avec "Mamie rose", son "histoire d'amour" avec Peggy Blue, et ses "disputes" avec ses "cons de parents".
Ce livre est incroyable car en quelques pages (est-ce un roman ou une nouvelle? ) on passe du rire aux larmes et à l'attendrissement. Ce livre est incroyable car il nous rappelle à quel point une vie est intense, même une vie d'enfant, même une vie de malade. Ce livre est incroyable car je ne me suis rendue compte qu'après lecture qu'il était incroyable. Bref, ce livre est incroyable et je le conseille à tout le monde, petits et grands.

20 nov. 2016

In My Mailbox #12

Hello!
Que faites vous en ce dimanche pluvieux ? Perso mon programme c'est cooconing, devoirs et ciné ;)


Je reviens aujourd'hui vous présenter deux nouveaux romans, un jeunesse et un adulte.
J'ai gagné le premier lors d'un concours (avec Booknode je crois) et ma mère ma acheté le deuxième :) .
   

Et voilà, c'est tout ^^
A bientôt!

16 nov. 2016

Challenge: Week End à 1000 #8 | Bilan

Bonjour à tous!
Je suis absolument désole pour cet énorme retard; j'ai été un peu débordée ces derniers jours, du coup je n'ai trouvé le temps de faire cet article que ce soir.


Couverture : Les SuprêmesLe vendredi, je me suis mise à lire à 19h05, pour terminer Les Suprêmes, que j'ai refermé à 19h40 (il me restait vraiment pas grand chose :) ).

Couverture : Pavillon de femmesEnsuite, le temps de faire ma chronique, de manger et deux ou trois petites choses, je n'ai recommencé à lire qu'à 21h40. J'ai lu Pavillon de femmes jusqu'à 23h20.

Le samedi matin, j'avais deux heures de cours. Je me suis donc levée tôt, mais comme j'étais prête avant l'heure, j'ai pu lire 10mn avant de partir. Puis j'ai lu dans le bus, à l'aller et au retour.
Dès que je suis rentrée, vers 11h, j'ai poursuivi ma lecture, et ce jusqu'à 14h30, moyennant quelques petites pauses qui au total ont dû m'occuper pendant une heure. Ensuite, j'ai mangé (oui on mange tard chez nous), et à 15h15 j'étais de retout à mon roman. Je l'ai terminé à 17h30.

Le temps de faire ma chronique, de regarder un peu mes mails, j'ai entamé Les Pluies à 18h40. Je l'ai lâché à 19h20; nous avons mangé tôt car nous sommes allés au cinéma (voir Miss Pérégrine et les enfants particuliers, une vidéo du livre au film ça vous intéresse ?). Après le film, j'ai lu une bonne heure, et j'ai éteint à minuit dix.
Couverture : La couleur des sentiments
Le dimanche, comme je n'avais pas très faim en me réveillant, j'ai lu une heure dans mon lit, de 9h30 à 10h30, heure à laquelle j'ai fini Les Pluies.
J'ai pris mon petit-déjeuner, j'ai fait ma chronique, j'ai un peu (beaucoup) traîné sur internet; j'ai commencé La couleur des sentiments à 12h45, et j'ai lu jusqu'à 13h30.

Après le repas, je n'ai pas relu tout de suite; en effet, je n'ai recommencé à lire qu'à 15h30, mais presque sans interruption jusqu'à 21h. Puis, dîner; j'ai lu la fin de mon livre de 21h45 à 23h40. Comme je m'endormais presque sur mon roman, j'ai décidé d'employer les vingt minutes qui me séparaient du jours suivant à dormir, plutôt qu'à entamer un roman supplémentaire.

Voilà, j'ai donc réussi mon objectif qui était de 1101 pages. Finalement, le meilleur roman de mon WE a été La couleur des sentiments (sans compter Les Suprêmes :) ).
Et vous, avez-vous fait ce challenge ? Avez-vous atteint le cap des 1000 pages? :)

14 nov. 2016

Lecture: La Couleur des sentiments

Couverture : La couleur des sentiments


Kathryn Stockett
Babel
608 pages
9,70 €
Ségrégation, Histoire de vie, Années 60


Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot.
La jeune bourgeoise blanche et les deux bonnes noires, poussées par une sourde envie de changer les choses malgré la peur, vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.


La Couleur des sentiments est le dernier livre que j'ai lu pour le Week End à 1000; je l'ai acheté en librairie en août dernier. J'avoue que, bien qu'ayant envie de le lire, j'étais un peu effrayée par le pavé. Puis je m'y suis plongée, et y suis restée accrochée (bon en même temps j'avais pas le choix, c'était challenge lecture ;) ).
Ici, on a affaire à une narration alternée: deux ou trois chapitres du point de vue d'Aibileen, puis de Minnie, puis de Skeeter (ou dans un ordre différent). Ce sont trois personnages que j'ai beaucoup appréciées, surtout Aibileen. Elles étaient touchantes, avec chacune leurs problèmes, et essayant de leur faire face.
Au début, surtout si comme moi vous ne lisez pas le résumé avant votre lecture, on ne voit pas bien où l'auteure veut nous emmener. Et puis finalement, quelques mystères se posent (pourquoi Constantine et Minnie ont-elles été renvoyées? Quel est le secret de la nouvelle patronne de Minnie?) et on suit l'histoire de Skeeter et on attend de voir comment elle va se lier aux bonnes.
J'ai adoré cette histoire. Les rebondissements arrivent juste à point, la plume est agréable et légère, sans enlever sa gravité à l'histoire. Et finalement, le pavé passe tranquillement.
Donc, La couleur des sentiments est un très beau roman, qui traite de la ségrégation raciale dans le sud des USA dans les années 60 avec justesse 😉 .



13 nov. 2016

Lecture: Les Pluies







Vincent Villeminot
Fleurus
339 pages
16,90 €
Epopée, Apocalypse, Amour



Quatrième de couverture
Kosh sortit sous le déluge, courut le long de la rue nationale. Les rares voitures en stationnement avaient déjà l'eau au ras de leurs caisses. Le courant était fort. Quand il arriva au nord du village, il comprit que c'était foutu. Il n'y avait plus de pont, ici non plus. Le tablier, le parapet apparaissaient encore parfois dans la boue écumante. Rien de plus. L'eau rugissait et roulait à hauteur du haut des digues. De l'autre côté, sur l'autre rive: plus de prairie, plus d'herbe- juste un fleuve immense large comme un bras de mer.

On est coupés du monde...
Il revint en courant vers la maison. Que faire ? L'eau pouvait-elle monter jusqu'aux étages?
-On va à l'église. Suivez-moi!
-A l'église? demanda Lou.
-Ouais, dans le clocher. C'est l'endroit le plus haut du village. Pressez-vous, l'eau arrive...


J'ai gagné ce livre grâce à un des concours sur le blog Muti et ses livres, et comme c'était le week-end à 1000, j'ai saisi l'occasion de lire, comme pause entre deux romans plus "adultes".
De Vincent Villeminot, j'avais déjà Réseau(x), que je n'avais pas du tout aimé, et U4, que j'avais beaucoup plus apprécié. De celui-là, je n'avais pas beaucoup entendu parlé, mais le résumé (et la magnifique couverture ♥) était suffisamment alléchant pour que je participe à ce concours.
On suit donc un garçon de quatorze ans (puis de quinze), Kosh. C'est un ado qui a grandi à la campagne, qui est responsable et sait (visiblement) tout faire. Ce n'est pas un personnage que j'ai beaucoup apprécié, peut-être parce qu'il me semblait trop mûr pour son âge (j'avais l'impression qu'il avait 17-18 ans...). J'ai d'avantage apprécié Lou et Noah, même si la personnalité de la première ne m'a pas semblé très approfondie.
Le roman est divisé en cinq parties, dont une épistolaire (lettres de Kosh à Lou), et chaque partie est divisé en une douzaine de chapitres (les chapitres sont cours, don't worry ^^). Je n'ai pas vraiment aimé, ou pas aimé, la plume de l'auteure. C'est en tout cas une plume bien moins dure que dans Réseau(x) (ce livre m'a vraiment marquée x) ), et très addictive.
Quant à l'histoire, elle était plutôt bien menée. Les rebondissements sont nombreux, on ne s’ennuie pas une seconde. J'ai bien aimé cette histoire, même si elle est presque un peu simple.
En bref, j'ai bien aimé ce roman, mais je pense qu'il conviendrait mieux à de plus jeunes lecteurs/lectrices que moi.



12 nov. 2016

Lecture: Pavillon de femmes

Couverture : Pavillon de femmes


Pearl Buck
Le Livre de Poche
439 pages
6,50 €
Asie, Histoire de vie, Traditions



Dans la Chine d'autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d'épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l'avaient liée pendant si longtemps.Pavillon de femmes est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu'était l'ancestrale Chine des grandes familles, mais c'est aussi tout le drame des rapports de l'homme et de la femme à chaque âge de la vie.


Voici le dernier livre que j'ai acheté dans une brocante en juillet, pour presque rien. Il y a longtemps, j'avais lu La mère, de la même auteure; et cet été j'avais envie de relire Pearl Buck, envie renforcée par les deux romans trouvés sur cette brocante -l'autre étant L'Exilée.
Comme je l'ai lu dans le cadre du WE à 1 000, je m'y suis pleinement consacrée et l'ai lu en moins de 24 heures. Mais je n'ai pas senti d'addictivité, voire j'ai fait quelques "pauses" avec la tablette. Si j'ai apprécié ma lecture, ni les personnages ni le style de l'auteure ne m'ont particulièrement plu.
On suit tout au long du roman Madame Wu, riche aristocrate chinoise qui dirige une maison de plus de soixante âmes, avec parfois quelques incartades dans l'esprits d'autres personnages. Le récit commence à son quarantième anniversaire, et je ne me suis pas spécialement identifiée à elle. Cependant, j'ai apprécié son calme, ses remises en question, son attention portée aux autres comme à elle-même. Les autres personnages sont seulement évoqués.
L'histoire est intéressante, pas passionnante. Elle nous raconte la vie d'une grande famille chinoise. Alors certes, on en apprend beaucoup sur les coutumes chinoises, notamment en ce qui concerne les rapports hommes/femmes, mais ça ne va pas plus (en tout cas, je n'ai pas vu plus loin). Comme dans les autres livres de l'auteure que j'ai lu, la première partie du roman se déroule sur quelques mois, puis les mois et les années passent plus rapidement. Je n'ai pas très bien compris à quelle époque se déroule l'histoire, même si on a quelques indices (je pense fin XIXème-XXème siècle). 
Pavillon de femmes était donc un roman intéressant, que j'ai lu avec plus ou moins de plaisir, mais je n'ai pas trouvé que c'était un roman extraordinaire.



11 nov. 2016

Lecture: Les Suprêmes

Couverture : Les Suprêmes


Edward Kelsey Moore
Babel
413 pages
9,70 €
Histoire de vie, Amitié, Religion, Amour



D'après la quatrième de couverture
Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées: tout le monde les appelle "les Suprêmes", en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. L'intrépide Odette avec son tempérament de feu converse avec les fantômes, Clarice endure les frasques de son volage époux pour gagner sa part de ciel. Elles ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l'existence n'a cessé de meurtrir. Complices dans le bonheur comme dans l'adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines se retrouvent tous les dimanches dans l'un des restaurants de leur petite ville de l'Indiana: entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de poulet frit en élaborant leurs stratégies de survie.


J'avais vu passer au printemps dernier une chronique sur un blog (impossible de me souvenir duquel) et le roman m'avait beaucoup attiré. Du coup, quand je l'ai vu dans une librairie cet été, et si peu cher, je n'ai pas hésité.
On suit donc trois femmes et leur vie. La narration m'a surprise au début, puisque lors de chapitres d'Odette la narration est à la première personne ("je") alors que avec Clarice et Barbara Jean la narration est extérieure ("elle"). Souvent, on démarre le chapitre avec l'une des trois, puis on a un souvenir de leur adolescence/leur trentaine, qui éclaire peu à peu lors passé et leurs pensées.
J'ai beaucoup, beaucoup apprécié ces trois personnages. Elles ont un humour à tout épreuve (surtout Odette), sont souvent touchantes (surtout Barbara Jean) et affronte la vie avec énergie (Clarice mais aussi les deux autres). J'ai aussi beaucoup aimé James, le mari d'Odette, et je dois avoues que Richmond, celui de Clarice, a tout de même quelques bons côtés.
L'histoire se déroule sur un an. Pendant cet année, énormément de choses vont se dérouler, ce qui explique ce gros pavé. J'ai adoré suivre leurs vies, leurs souvenirs.
Que dire de plus ? Je ne vois aucun point négatif dans ce roman; j'ai tout aimé. Cependant, ce n'est pas un coup de cœur, mais une très bonne lecture.