30 juin 2014

Tag: Le liebster Award




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Mais késako? C'est un tag, qui permet aux blogs de moins de 200 abonnés de se faire connaître. Chaque personne taguée doit mettre un lien vers le blog qui l'a taguée, donner 11 anecdotes sur elle, répondre aux 11 questions du blog d'origine, nominer 11 personnes (et les prévenir), sachant qu'elle n' a pas le droit de nominer ceux qui l'ont taguée,  et enfin leur poser 11 questions!!

Alors tout d'abord, un grand merci à Blisshard du blog J'apan'Attitude (http://japanattitude.wordpress.com/) et à Wellan et Tic-Tac-Toe du blog Lettres en folie (http://wellanettictactoenotreblog.blogspot.fr/) pour m'avoir nominée.

Pour continuer, voici 11 anecdotes sur moi:
1-J'ai un chat, il s'appelle Pattenrond, il a les yeux verts et c'est le chat le plus mignon de la terre
2-Je suis fille unoque
3-J'ai commencé à m'acheter des vernis en sixième
4-Quand j'étais petite (entre 4/5 et 8 ans), j'adorais créer des livres. Quand je ne savais pas écrire, c'était mes parents ou mes grands-parents qui écrivaient sous ma dictée.
5-Le plus réussi de ces livres s'appelle... heu... s'appelle...en tous cas, c'était un livre sur une sorcière :D (déjà fane de l'univers fantastique...)
6-J'aime beaucoup cuisiner,
7-d'ailleurs pour chaque Noël je fais une boite de chocolats maisons, avec orangettes, truffes, chocolats à la cannelle et des petits biscuits
8-J'habite en Essonne
9-Ma chambre est bordélique (comme mon bureau d'ailleurs...)
10-J'adore la Normandie, mes grands-parents y habitent et j'ai plein d'objets de la marque Heula chez moi
11- Je pars en Norvège cet été, pendant 3 semaines (l'année dernière c'était la Corse, on a un peu fait baissé le thermomètre :p ).

Je réponds aux questions...
... blisshard:
1. Quel est votre animal préféré? le chat :)
2.Par quel mot vous définiriez vous: loyale
3. Quel serait le métier idéal (sans forcement donner de nom précis)? Je ne sais pas, je pense m'orienter plutôt vers du littéraire ou de l'humanitaire... Et dans l'idéal, comme tout le monde je voudrais avoir un métier bien payé où on ne fait pas grand chose :D
4.Quel pouvoir aimeriez vous avoir? Ne pas avoir besoin de dormir et mémoriser tout.
5.Si vous pouviez faire 3 voeux, lesquels seraient-ils? Hum... avoir une petite soeur/un petit frère, avoir plein d'argent pour pouvoir m'acheter des vernis et des bouquins mais pas trop, avoir une infinité de voeux en plus (pour avoir une bibliothèque immense et une vernithèque immense, notemment :) )
6.Quelles sont vos passions? Le lecture, les NA, Harry Potter et mon chat
7. Etes vous JBnautes? Oui, oui et encore oui!!!
8.Si oui, participez-vous au Tous écrivains ou Tous Poètes? Je poste des fois des textes sur le TE, mais c'est rare; par contre je suis absolument nulle en poésie donc pas de TP.
9. Avez-vous visité mon blog? Heu... je l'ai découvert quand tu m'as taguée ... :[
10. Votre blog est-il actif? Ca dépend fortement des périodes, en ce moment c'est les vacances donc oui, mais quand on voit qu'en mai il n'y a eu que deux articles...
11. Si vous deviez le designer par un mot, lequel serait-il? Intéressant?
... et de Tic-TAc-Toe et Wellan:
-Quel est ton livre préféré? Harry Potter!!
-Quel est ton auteur préféré? J.K. Rowling ou John Green
-As-tu déjà rencontré des auteurs? Oui, beaucoup au salon du live de mars (Pascal Ruter, Hélène Montardre...)
-Comment définirai-tu ton blog en un mot? Comme tout à l'heure, je dirais plutôt intéressant.
-Qu'est ce que tu aimes faire pendant ton temps libre? Lire, cuisiner, faire des NA
-Quelle sera ta prochaine lecture? "Boys don't cry"
-Combien de livres as-tu chez toi? (environ) Ouh la... Déjà plus de 240 rien que dans ma chambre, en comptant les albums, donc chez moi... Je ne sais pas, peut-être 1000?
-Quelle est ta couleur préférée? Je n'en ai pas.
-Quel est ton lieu préféré pour lire? Mon lit, mes canapés, l'escalier, les fauteuils...
-Quelle question veux-tu que l'on ne te pose pas? il y en a plusieurs, mais je n'ose pas les mettre ici, elles sont assez personnelles...
-Quelle question veux-tu que l'on te pose? C'est quoi le Nail Art?
Maintenant, voici celles et ceux que je nomine: 
1-Safran, du blog Coffee&Books,
2-Shaïna, du blog A la terrasse d'un café,
3-Leeko du blog Danse avec les mots
4-Tic-Tac-Toe du blog Terres de mots
5-Cajou du blog Plume de Cajou
6-Lucie et Marianne du blog Lecture&Cie
7-Mi Nestronette du blog Les Ados et la Lecture
8-Anne-C du blog Gala de livres
9-Sapotille du blog Le monde de Sapotille
10-Galleane du blog Le blog de Galleane
11- en enfin... Noémie P. du blog Il n'y a qu'un pas!

Pour finir, voici mes 11 questions auxquelles les nominées devront répondre:
-Quel est votre livre préféré?
-Et votre auteur?
-Avez-vous déjà pleuré en lisant?
-Si oui, avec quel livre?
-Quel est le livre qui vous a fait le plus rire?
-Quel est le plus gros livre que vous ayez lu?
-Quelle est votre friandise préférée (bonbon, pâtisserie...)?
-Quel serait votre réaction si on vous annonçait que vous avez loupé votre bac?
-Après la lecture, quelle est votre activité favorite?
-Avez-vous un animal? Lequel?
-Dans quel livre y a-t-il inscrit cette phrase: "J'espère que vous êtes contents de vous, on aurait pu se faire tuer, ou pire, être renvoyés. Et maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais me coucher" ?
        

29 juin 2014

Challenge: le tour du monde en 8 ans


Voici un challenge littéraire, mon premier, qui a commencé en 2012 et se finira en 2020 (oui je me suis inscrite en cours :) ).
Je l'ai découvert sur le blog A l'encre de plume, qui s'est inscrite l'année dernière (grosso modo). Le principe? Lire au moins un auteur de chaque pays. Bien sûr, on n'est pas obligé de lire un auteur pour chacun des 206 pays du monde, chacun va à son rythme et lit selon ses envies. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

Moi, je vous informerais ici des livres lus et de mon avancement dans le challenge. 
Alors rendez-vous ici en 2020 pour faire le point :) ! (J'espère de tout cœur que ce blog perdurera jusque là).
Comme ce challenge est rétroactif (on peut présenter des livres lus avant le début du challenge), il n'y aura pas de fiches lectures pour chacun de ces livres.
Espagne: "Marina", Carlos Ruiz Zafon
France: "Les 3 vies d'Antoine Anarchis", Alex Cousseau
Angleterre: "Harry Potter", J.K Rowling
Norvège: "Mon coeur qui bat si fort", Alf Kjetil Walgermo
Belgique: "La métaphysique des tubes", Amélie Nothomb
Russie: "Sonietchka", Ludmila Ouliskaïa
Autriche: "Lettre d'une inconnue", Stefan Zweig

Tag: Avez-vous déjà lu...?

Voici un tag, que j'ai découvert grâce à Tic-Tac-Toe en me promenant sur son blog Terres de Mots. Il a été créé par Pocket Jeunesse, repris par Lecture et Cie, et c'est maintenant à moi de me tester!!
Il faut juste répondre oui ou non aux questions, mais c'est plus agréable de développer!! (1 oui vaut 1 point)

Avez-vous déjà lu...
1) en marchant : pas dans mes souvenirs, donc non
2) pendant votre pause déjeuner : oui, souvent! En général le magazine l'Actu.
3) un roman d’une traite: Hum... je crois, oui; le dernier dont je me souvienne est "Rock de Lou" (je ferais prochainement une fiche dessus). Plusieurs, même, si on ne compte pas aller aux toilettes et manger. 
4) dans votre bain: oui, bien sur!! Beaucoup des Harry Potter, et bien d'autres dont je ne me souviens pas.
5) plusieurs livres en même temps: tout le temps!! Par exemple, en ce moment, je lis Twilight et Le prisonnier du ciel.
6) un livre avant de voir l’adaptation cinématographique : Harry Potter :)
7) un livre après avoir vu l’adaptation cinématographique: Twilight! :p
8) deux fois (ou plus!) le même livre: Harry Potter, encore une fois (j'ai lu en tout et pour tout 9 fois chacun des tomes. Je suis incollable -ou presque.) Ou comment bien rater ses vacances. Ou Encore heureux qu'il ait fait beau.
9) aux toilettes: Oui, quand le livre est vraiment trop prenant.
10) dans les transports en commun aux heures de pointe: ça fait trèèèèèès longtemps que je n'ai pas pris les transports en communs, encore moins aux heures de pointe, mais il me semble que oui.
11) toute une série d’affilée: Harry Potter!! (et comment bien rater ses vacances)
12) à la place d’aller à un rendez-vous/une soirée:non.…  
13) les premières pages d’un roman dans une librairie en étant captivé: passage en caisse indispensable: à peu près 70% des romans que j'ouvre dans une librairie :)
14) à des heures improbables: comme 2h du mat'? Oui, bien sur.
15) en prétendant faire autre chose (travailler/écouter en cours…): Ecouter en cours, oui. Plus en math, quand j'étais en cinquième. En quatrième, j'écrivais.
16) un livre que tout le monde a aimé sauf vous: Pas que je sache.
17) un livre que tout le monde a détesté sauf vous: Pareil :)
18) ou essayer de lire dans une autre langue, parce que attendre, c’est long: Non. il y a toujours trop de bouquins à lire, pas le temps d'attendre (au pire, je fais de l'ordi :p )
19) un livre dont vous n’aviez jamais entendu parler avant de le tenir dans vos mains: A peu près tous ceux que j'emprunte à la médiathèque: Rock de Lou, Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon, seuls au monde...
20) un livre si merveilleux que vous ne pouvez pas vous empêcher d’en parler à TOUT LE MONDE: Harry Potter. Et comment bien rater ses vacances. Et tout un tas d'autres.
21) un livre si merveilleux que vous aimeriez le garder rien que pour vous. Non.
22) un livre plus gros qu’Harry Potter 5 (qui fait 976p): Attendez... peut-être les louves de Machcoul (Machécoul?), mais je ne retrouve plus le livre. On va dire non pour le moment.
23) tous les livres d’un auteur : Pas à ma connaissance.
24) un roman qui vous a fait rire: Comment bien rater ses vacances!! Et Harry Potter.
25) un roman qui vous a fait pleurer: Nos étoiles contraires m'a fait monter les larmes aux yeux, mais Qui es-tu Alaska a fait rouler sur ma joue une unique larme. Ah oui! et la petite fille de Monsieur Linh, quand j'étais en CM2/CM1. Un roman magnifique.
26) un livre qui vous a fait sortir de votre zone de confort: non...
27) un livre auquel vous n’avez rien compris: quand je ne comprend rien, je repose, donc non.
28) un livre parce que la couverture était jolie: non.
29) un classique en appréciant votre lecture: Les louves de Machcoul (Machécoul?).
30) un livre qui rassemble plus de 5 points de ce test: Harry Potter: 5 . Oui, si ça compte.
 ~~
J'ai 19 oui et 11 non, donc...
Vous avez entre 10 et 20 points: Attention! On pourrait vous confondre avec un passionné de lecture! Oui oui! Il se pourrait même que bientôt, vous ne vous déplaciez pas sans livre!
Et si ça vous intéresse, dites-moi combien de points vous avez!!
Vous avez moins de 5 points: vous êtes un lecteur raisonnable, pas en proie à la passion ou à l’enthousiasme démesuré. A moins que vous ne lisiez pas…
Vous avez entre 5 et 10 points: Vous aimez lire un peu,  beaucoup, mais pas non plus au point de changer votre quotidien à cause d’une lecture!
Vous avez entre 20 et 30 points: Bravo! Vous êtes un lecteur passionné! La lecture vous prend aux tripes! Elle vous fait vivre toutes les émotions, vous passionne et vous met en joie! Continuez et bonnes lectures!
Vous avez 30 points! Bienvenue au club des lecteurs compulsifs/passionnés/enthousiasmant! Il faut le dire vous êtes un petit peu obsédé par les livres! Mais rien de grave! Vous n’êtes pas seul!
Commenter! :)

Lecture: les Mondes d'Ewilan, t.1: la forêt des captifs

Couverture : Les Mondes d'Ewilan, Tome 1 : La forêt des captifsAuteur : Pierre Bottero
Editeur : Rageot

Résumé: Alors que ses parents et son frère partent à la découverte de terres inconnues aux environs de Gwendalavir, Ewilan retourne sur Terre et se fait capturer par une "Institution", commandée par Eléa Ril'Morienval qui médite un moyen de retourner conquérir Gwendalavir. Cette instution détruit complétement Ewilan, autant moralement que physiquement. Salim, resté en vagabond autour de la propriété, se fait aidé par Maniel, l'homme-lige de la famille d'Ewilan, pour la sortir de ce bâtiment. Elle va ensuite se reposer dans un coin tranquille, d'où elle repartira pour détruire l'institution.

Mon avis: Ce livre est beaucoup plus profond qu'il n'y parait au premier abord. Le premier chapitre désarçonne un peu, car Salim est en train de chercher à délivrer Ewilan. N'ayant pas bénéficier d'un résumé aussi explicite (moi, je me jette des fleurs?!) je n'ai compris la suite qu'en continuant ma lecture. Mise à part ce petit malaise du début, j'ai beaucoup apprécié ce livre, le talent de Bottero n'y étant pas pour rien. Ewilan est en état de choc pendant plusieurs semaines, et elle découvre la véritable souffrance. On découvre également d'autres pouvoirs, effrayants, que les personnages n'arrivent pas toujours à juguler. Ce tome renforce aussi les liens entre les  personnages (comme l'amour de Salim et de Camille...).

Thèmes: fantasy, amour, monde parallèle, expérience scientifique

Autres couvertures:
Couverture : Les Mondes d'Ewilan, Tome 1 : La forêt des captifs   

Extrait: 
Un garçon épuisé, couvert d'écorchures, qui continue à avancer bien qu'à bout de forces, ses jambes menaçant à tout moment de flancher sous lui, tremblant de fatigue et de froid.Une fille, ce doit être une fille même si elle n'a plus un cheveu sur le crâne, immobile dans les bras du garçon. Inanimée. Ces deux-là ont souffert, souffrent encore. Maximilien le sent, il sent ces choses-là. Alors, quand le garçon dépose la fille à l'abri d'un rocher, quand il quitte son tee-shirt déchiré pour l'en envelopper, quand il se penche pour lui murmurer une prière à l'oreille, alors Maximilien oublie sa promesse de se tenir loin des hommes.Il descend vers eux.

27 juin 2014

Nail Art/Vernis: J'ai reçu de nouveaux colis

Ayant reçu récemment un nouveau budget assez considérable (200€), et ayant pas mal en tête ma wishlist de vernis, je me jetai à corps perdu dans les sites Bec&Ongles et Pshiiit Boutique. En ce qui concerne le premier, vous connaissez la chanson, étant donné que j'avais déjà commandé chez eux (cf. cet article). Pour la Pshiit Boutique, ça a été un véritable coup de coeur (Pshiiit, si tu passe par là (ô miracle! :) ), ta boutique est géniale et toi, tu es une NPA mirifique): la sélection est hyper symple, pas de problème pour passer la commande, et quand on reçoit le colis, le packaging est sublime.
(Encore une fois, je n'avais que mon portable pour prendre les photos :c )

En gros, le colis est recouvert d'un morceau de carton sur lequel est posé un bout de papier de soie noir plié en plusieurs morceaux. Une jolie carte "merci", un autocollant et des petites paillettes en forme d'étoiles violettes recouvrent le tout.
Dans la Pshiiit Boutique, j'avais donc commandé:
-un Kit manucure holo cosmic à 4,60 €
-un, deux, trois...cinq (!) vernis Picture Polish, chacun à 13 €
-une base lissante de chez Zoya à 14,99 €
-une sublime collection d'une vingtaine de plaque de stamping (servies dans leur petit classeur rose) à 21,90€
-un vernis A England, Avalon, à 9€
-et enfin, des nails tatoos aux motifs ikat de chez Big Rubis et qui m'ont coûtés 8,70€.
J'arrivais donc à un total de 125,18 €. A ce prix là, la livraison étant offerte j'ai choisi le Colissimo express 48 h. Autant vous dire que je n'ai pas beaucoup dormi la nuit suivante tellement j'étais excitée.
Vous le savez (peut-être), mais à chaque commande sur un de ces sites on a un petit cadeau et un petit bonbon. Là j'ai reçu un tube de papier Foil (on en reparlera) et un sachet de bonbons Haribo.


 Voilà les motifs ikat. J'en ai eu envie avec cet article, celui-ci, mais surtout avec celui-là.

La base lissante de chez Zoya
Mes cinq petits chéris! De gauche à droite: Lagoon, Majesty, Shocked, Whimsy et Gravity.
Shocked et Whimsy à cause de cet article, malheureusement Sea Jewel était en rupture de stock; j'ai donc pris Lagoon en espérant le remplacer. Majesty, car il me fallait un doré et Gravity pour tester le holographic.

le joli classeur rose de Pueen, sous emballage et hors emballage,

...avec un extrait de ses magnifiques plaques de stamping (je crois que c'est vraiment l'article que j'ai préféré dans ce colis).

Vernis Avalon de la marque A England
Et voici le tout dernier article, Avalon, le vernis violet de chez A England. Celui-là, je l'ai découvert il y a quelques mois dans la vernithèque (la photo est du site), et j'en suis tombé littéralement amoureuse. Et puis, quand je l'ai vu dans la boutique en ligne, avec une autre photo, je me suis dit "tiens, finalement, il n'est pas si beau que ça". Je l'ai pris quand même, parce qu'il me fallait voir ce qu'il rendait sur mes ongles.
Quand j'ai ouvert le colis tout à l'heure, il m'est à nouveau apparu comme il y a 6 mois, c'est à dire en dieu du vernis violet :) .



Voilà donc pour le premier colis. Et ouis, parce que si vous avez fait attention, tout à l'heure j'ai bien préciser que j'avais passer commande chez Pshiiit Boutique et chez Bec&Ongles.  J'avais donc commandé:
- *comment ça s'appelle...?* un parallélépipède rectangle (ouh le nom barbare) pour mieux limer ses ongles (si vous savez comment on appelle ça en français (et que vous me le dites), je vous en serais infiniment reconnaissante) de chez Models Own à 4€
-un lot de 5 bâtonnets de buis repousse-cuticules à 1,60€
-un lot de cinq dotting tool (je n'étais pas entièrement satisfaite du premier commandé) à 6€
-3 stripping tape: un noir (pour une amie), un blanc et un doré à 2€ l'unité
-un kit de deux rouleux de Paper Foil (là encore, le hasard fait bien les choses) à 3€
-un NAP (nail art pen) noir de chez Konad à 5€
-un NAP de chez Models Own argent à 6,50€
-deux vernis de chez Nailmatic à 6€ chacun
-et enfin deux vernis de chez A England à 9€ chacun
... ce qui me donnait un total de 62,10 €. La livraison étant encore une fois offerte j'ai également choisi le Colissimo express 48h, ce qui fait que les deux colis sont arrivés en même temps. Comme je l'ai précisé tout à l'heure, pour chaque commande il y a un petit cadeau. La dernière fois j'avais eu une lime à ongles, et bien cette fois j'ai eu une séparateur d'orteil, comme celui du kit manucure holo cosmic de la Pshiiit Boutique (le hasard fait bien les choses :) ), et en bonbon une sucette. 
Le colis avec ses objets non déballés
le colis avec ses objets déballés :)
Mes cinq nouveaux dottings tools...
Mes deux Nailmatic: Yumi, le vert, est...vert pré, et Holy, le blanc, fait des bulles.
1er tube de paper foil...
et son pote le 2nd.
petits bâtonnets de buis repousse-cuticules
Le premier A England de ce colis, Excalibur Renaissance, n'est déjà plus disponible!!
Le deuxième s'appelle "She walks in the beauty". C'est un extrait d'un poème de Lord Byron. Il est doré pailleté avec des flakies rose claires...
Le légendaire Top Coat Sèche Vite
Un nail art pen noir, très bien, la pointe est fine, il y a un pinceau liner...
... et le NAP argent, mon préféré jusqu'à la catastrophe (il faudra lire jusqu'à la fin pour en savoir plus!)
le bloc polissoir (j'ai trouvé le nom!!), avec ses quatre face pour limer, aplanir, rehausser et faire briller l'ongle.
un séparateur d'orteils bonux
Et maintenant, la petite histoire!! Je voulais tester mes nouveaux NAP. Ils sont juste génaiux, pas besoin d'amorcer, la texture est fluide. Mais je ne sais pas si vous avez remarquer sur la photo, mais le NAP d'argent est mal rebouché. Je le prends, entre mes deux paumes, appuyant pour que le bouchon s'enfonce. Et puis, à force de trop de pression, il explose. C'était grandiose. Il y en avait partout: sur le plancher, sur mes lunettes, sur mon visage, sur mon bras, sur ma jambe, sur mon pyjama (hé, c'est les vacances!!) qui est désormais inutilisable (=foutu). Le petit roman photo:
avant
après (ou comment mettre 6,50€ à la poubelle)
ma jambe...
et ma main.
Donc pour finir, entre les trois marques de NAP que j'ai testées, je vous conseillerais plutôt -contre toute attente- Konad. Chez Barry M, c'est plus en forme de feutre, il faut donc l'amorcer et le ré-amorcer régulièrement. Je ne dis pas que tous les Models Own explosent au visage, seulement qu'ils ne se ferment pas bien. Hin hin hin. (cherchez pas, je suis un peu dérangée aujourd'hui :) ).
Donc voilà. Maintenant que j'ai à nouveau un vernis blanc, je suppose que les NA black&White vont aller un peu plus vite.
Hin, hin, hin*

*Bravo à celles qui ont reconnu le rire grinçant ;)

24 juin 2014

Lecture: Tour B2, mon amour

Couverture de Tour B2 mon amourAuteur: Pierre Bottero
Editeur: Flammarion


Résumé: Tristan habite dans une cité avec sa mère. Un soir, il rencontre Clélia, jeune fille lunatique au manteau jaune immense. Au collège, le lendemain, lorsqu'elle lui dit bonjour il fait comme si elle lui était inconnue; mais cela n'empêche pas ses copains de se moquer de lui. Petit à petit, il apprend à connaître la jeune fille, qui s'avère parler un langage plutôt soutenue et d'une grande philosophie. Petit à petit, il en tombe amoureux, mais il a peur des moqueries et du "qu'en dira-t-on".

Mon avis: je dois avouer que ce roman m'a plutôt déçue. Je m'attendais à, je ne sais pas, quelques chose de plus romanesque, ou de plus fantastique, étant donné que j'avais déjà lu les "ewilan" et "les âmes croisées". Le résumé lui-même ne m'avait pas enthousiasmé (voir ci-dessous), mais je l'avais pris quand même à cause de l'auteur. Cependant, si vous aimez les histoires courtes d'amour qui se finissent bien, je ne peux que vous le conseiller, mais moi, je suis un peu restée sur ma fin. Visiblement je suis un peu toute seule à être de cet avis, c'est pourquoi je vais vous mettre en-dessous les commentaires de BookNautes (du site BookNode).

Quatrième de couverture: 
" Un coup frappé à la porte. Un surveillant entra. -Je vous amène la nouvelle élève, elle s'était égarée dans les couloirs... La fille pénétra dans la classe. C'était elle, bien sûr, pensa Tristan. Comme si tout était écrit à l'avance. -Je le crois pas ! tonitrua Said. Tristan a flashé sur cette meuf ! Un silence total s'abattit sur la classe. Tristan avait une drôle de boule nouée à l'intérieur du ventre. Une boule faite d'un sentiment étrange qu'il n'avait pas envie, d'analyser. Pas encore. " Dans la rue de Vienne où se dresse la tour B2, un premier amour s'écrit sur le béton. 
Extraits:
Clélia. Je ne sais pas manier les phrases comme toi, les rendre belles à mourir ou tristes à pleurer. Je ne suis que moi, je ne sais pas grand-chose mais, s'il est une chose dont je suis sûr, c'est que je ne peux pas vivre sans toi.
C'est ma seule certitude.
Je n'arrive même pas à te dire que je regrette, tant ce que j'ai fait est stupide, méchant. Impardonnable. J'ai honte, Clélia. Tellement honte et mes mots pour le dire sont si pâles...
Je me souviens d'une phrase que tu m'as offerte, un jour, sur notre banc, une phrase de ce poète que tu aimes et dont je ne me rappelle jamais le nom : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé."
Mon monde est vide sans toi, Clélia.
Je t'aime.
J'ai mal.Ma peau brûle là où il m'a touchée.Mes lèvres saignent au souvenir de son baiser.J'ai mal.Mes rêves se sont brisés en des milliers d'éclat, chacun d'eux aussi coupant qu'une lame de rasoir.J'ai mal.Sa main s'est posée sur moi, je me suis ouverte dans un frisson de joie. J'ai eu soif de sa bouche. Mon corps entier s'est tendu vers lui, irrésistiblement entrainé par une vague avide.Tout à basculé.Violence.Rires mauvais.Trahison.Je l'aimais.Je l'aimais et pourquoi ai-je tant de mal a conjuguer ce verbe à l'imparfait ? 

Commentaires:

Si je ne devais citer qu'un seul livre, un seul de mes livres préférés, je citerais celui-ci. Il est magnifique.
Ce livre m'a été conseillé par une amie. Je pensais que c'étais une histoire à l'eau de rose comme aime beaucoups les filles. Quand j'ai trouvé ce livre à la bibliothèque, j'ai décidé de l'emprunté pour faire plaisir à cette amie en sachant que ce n'étais pas du tout le genre de livre que je lit habituellement (d'habitude je lit plutot du fantastique). Je peut dire que l'auteur m'a ébloui, je connaisai déja d'autre de ces livres (Ewilan et Elana) que j'avais énormément aimé. J'avais raison sur un point : ce livre est bien une histoire à l'eau de rose mais qu'elle belle histoire!!! J'ai trouvé absolument magnifique l'histoire de ces deux personnages mais aussi le contraste qu'il y avait entre eux. J'ai dévoré ce livre en une heure, je l'ai apprécié non seulement pour son histoire mais également parce qu'il m'a fait me poser des questions.Je recommande vivement ce livre qui est très bien écrit, c'est bien dommage que son auteur ne puisse plus en écrire des pareils. 

Autres couvertures: 
Couverture : Tour B2 mon amour     Couverture : Tour B2 mon amour

Thèmes: Amour, banlieue, adolescents, moqueries

Surtout, si vous avez un avis à donner, n'hésitez pas à commenter!!

22 juin 2014

Nail Art: Papier journal

 Non, l'effet papier journal sur vos ongles n'est pas difficile à obtenir!! C'est même très simple. Il vous faut tout bonnement:
-une Base Coat/un Top Coat (à effet ou pas) ou un vernis transparent,
-un vernis clair, de préférence blanc ou gris, sinon pastel clair,
-du papier journal
-de l'alcool à 90°
-une petite coupelle
-une pince à épiler
(dèsolée pour la mauvaise qualité, la photo a été prise avec mon tel)
Personnellement, j'ai pris le premier journal qui me tombait sous la main, mais essayer quand même de na pas prendre un journal trop vieux (sinon, l'encre sèche et il est beaucoup plus difficile de la faire adhérer à votre ongle), et faites bien attention à prendre du vrai papier journal (on oublie le papier "glacé", il faut que votre journal ai la même texture que la page d'un livre).

Passons aux choses sérieuses. Commencez par poser votre BC (base coat) ou votre vernis transparent, puis passez celui de couleur. Attendez au moins 5 mn qu'il soit bien sec (10 mn s'il est lent au séchage), puis versez un fond d'alcool dans votre coupelle. Découpez dans le papier journal des morceaux un peu plus grand que la taille de votre ongle et posez-le dans la coupelle.
Là, attendez 5 à 10 secondes que votre vernis s'imprègne bien d'alcool, puis prenez-le grâce à la pince à épiler et recouvrez-en votre ongle. Appuyez bien uniformément sur toute la surface pendant 15 à 20 s (n'hésitez pas à aller jusqu'à 30, voire carrément 40 si vous utilisez de l'alcool à 70°).
Vous pouvez ensuite retirez le papier. Il ne vous reste plus qu'à repasser une couche de TP (top coat)!!
Commentez!
(et pour information, je planche toujours sur l'article Black&White, mais j'ai eu de nouveaux problèmes avec mon appareil photo, ce qui retarde encore sa parution...)

21 juin 2014

Ecriture: un concours sur JB

Cette fois, c'est Ephémère, une autre JBNaute, qui a organisé un concours, où il fallait poursuivre sa description. Ma partie est en italique, bonne lecture, et n'oubliez pas de commenter!

Une couronne d’argent sertie de rubis ceignait son front blanc. Ses cheveux, d’une couleur indéfinissable, d’un noir si intense qu’il en avait des reflets bleutés, étaient retenus par la couronne en un entrelacs savant de tresses. Sa peau diaphane semblait capturer les rayons obliques de la pleine lune qui tombaient de la fenêtre grande ouverte. Autour d’elle dansaient des voiles, légers et transparents comme animés de leur propre vie. Le tissu vaporeux ondulait sous la douce caresse du vent, semblable aux écharpes de brume argentée qui s’étiraient dans le creux de la vallée endormie. Elle avait en outre deux grands yeux marron clair lisérés d’or. Les paillettes jaunes qui émaillaient ses iris faisaient étinceler son regard franc et pur qui transperçait comme une lame. Ses lèvres étaient d’un rouge vif et violent, couleur du sang chaud qui jaillit de la jugulaire d’une bête abattue au terme d’une partie de chasse. Ses pommettes étaient hautes et saillantes, livides, son menton court et un peu pointu. Elle avait un air digne, empreint d’une noblesse intimidante sans pour autant paraître vaniteuse ou méprisante. Un léger sourire, vaguement ironique, flottait sur ses lèvres, dévoilant deux rangées de dents parfaites, plus blanches encore que le teint laiteux de sa peau. Dans le tourbillon gracieux des voiles et des tissus, on distinguait nettement sa silhouette fine et élancée. La longue robe de soie noire dont elle était vêtue tombait en flots de tissu sombre et luisant sur ses pieds tout en soulignant le galbe de ses courbes. Ses bras pendaient le long de son corps, tenant dans une main une chaînette à laquelle pendait un minuscule médaillon. Ses doigts jouaient avec l’attache du bijou, ses longs ongles vernis d’un rouge sombre claquant sur le métal. De l’autre…
main, elle tenait un peigne d’ébène, où des marqueteries d’hêtre sertis de diamants purs étaient incrustés dans le bois cendré.
La jeune fille qui était maintenant coiffée se leva, et se posta devant un miroir. Le reflet qu’elle admirait comportait une chevelure bouclée, brune et longue, et sur laquelle trônait une couronne qui, bien qu’elle soit semblable à celle de la mère, ne comportait pas de rubis mais des émeraudes.
Cette tignasse encadrait un visage ovale. Des sourcils fins, plus clairs que les cheveux surplombaient de grands yeux de biche gris clair qui possédaient les mêmes paillettes que toutes les femmes de la lignée dont elle était issue. Sa bouche pulpeuse ne possédait pas encore le rouge sang qu’ont celles des femmes lorsqu’elles atteignent leurs cent mille lunes.
Elle était vêtue d’un corsage blanc et serré, et ses bas étaient recouverts de dentelle. La robe qu’elle arborerait lors de la cérémonie, rose saumon et dorée, reposait pour l’heure sur le lit majestueux.
C’était un de ces lits à baldaquins qui étaient munis de lourds rideaux qui laissaient les occupants dans l’intimité. Appuyé sur l’un des nombreux murs de la pièce octogonale, il trônait, et son bois de châtaigner, incrusté de marbre, était d’une beauté saisissante.
La pièce possédait des murs pourpres, et le plancher, du même bois que le peigne, était recouvert –ou du moins aux environs du lit- d’une moquette carmin.
Soudain, la mère se leva du fauteuil mauve où elle était assise et d’un mouvement fluide alla se placer près de sa fille. Elle plaça sa main sur son épaule et dit simplement :
« -Je serai avec toi.
-Vous n’êtes pas obligée, répondit la jeune femme d’une voie froide, il y a un royaume à gouverner.
-Ta sœur s’en occupera. 
Un long carillon lugubre s’éleva.
-C’est l’heure, dit la reine. »
Elle aida sa fille à revêtir la robe somptueuse. Puis toutes deux, se tenant la main, se dirigèrent vers la porte. Celle-ci se referma en un claquement sinistre.

Resté à l’intérieur, ma fonction de garde m’interdisait de bouger. Mais cependant je devinai la mère et la fille s’avancer à travers la foule, et cette dernière prendre place sur le bûcher. J’entendais, étouffés, les sanglots déchirés de la mère si calme tout à l’heure, et qui suppliait pour accompagner la princesse. Mais le peuple désirait garder sa reine, et je devinai mes collègues retenir la mère, tandis que l’on allumait le feu. Et enfin, comme une ultime supplication, le cri de ces femmes, qui hurlaient… à la mort.

Ecriture : Faites que la vie dévore votre rêve, afin que le rêve ne dévore votre vie...

Voilà un petit  texte que j'ai écrit au début de l'année scolaire. Bonne lecture, et n'oubliez pas de commenter!

   -Ecoutez-moi tous !! Je vais être absente pendant un mois car je pars en Allemagne avec des troisièmes, proclama Mme Poirier, notre prof de français.
Les visages autour de moi exprimaient des moues déçues, voire désapprobatrices.
   -Ne vous inquiétez pas, je connais mon remplaçant, il est aussi sympa que moi.
« Surtout, te jettes pas des fleurs, pensai-je avec force. »
   -Je pars début décembre, nous aurons donc tout le temps de nous organiser, continua-t-elle de sa voie aiguë.

   Le 15 décembre, le remplaçant, bien qu’arrivé depuis dix jours, ne nous faisait pas le même effet qu’à la prof . Il mettait des mauvaises notes à tout le monde, et la moyenne de français était en train de passer de quatorze à deux.

   Un jour, alors que je rangeais mes affaires, le visage baigné de larmes à cause d’un nouveau zéro, « le vieux » (c’est à dire Mr Imar), m’appela. Son haleine fétide m’atteignit en plein visage lorsqu’il me dit :
   -Mr Mathis, j’ai remarqué que votre moyenne était descendue très bas assez rapidement.
Je sais aujourd’hui qu’il avait prononcé cette phrase afin de m’attirer entre les mailles de son filet diabolique. Mais là, j’étais occupé à essuyer le plus discrètement possible les postillons de salive dont mon visage était recouvert.
   -Vous avez votre part de responsabilité, répliquai-je, intrigué malgré tout.
   -Petit insolent !! Mais vous avez de la chance, je suis dans un bon jour, et j’aime les jeunes esprits téméraires... Je vais vous proposer un marché : vous allez lire un livre et, en échange, je vous offrirai cette jeune fille que vous regardez avec tant d’insistance...
J’essayai vainement de cacher mon malaise.
   -Je ne vois absolument pas de quoi vous parlez, lâchai-je.
Ses lèvres fines esquissèrent un sourire mauvais, dévoilant des dents jaunies par le tabac.
   -Vous pouvez toujours faire le malin, je suis observateur. Acceptez-vous mon marché, ou préférez-vous finir puceau et vieux garçon ?
Vaincu, je baissai la tête, posant le regard sur les dessins morbides dispersés sur son bureau.
   -Quel livre dois-je lire ? dis-je sèchement, accablé par la décision que je venais de prendre.
   -Il n’est pas très connu... Ne l’ouvrez qu’une fois revenu chez vous.
Je pris le livre qui ne possédait ni titre ni auteur. En fait, la couverture était seulement composée de carton noir. Entièrement absorbé par ce qui venait de se passer, je n’entendis pas ce que me dit mon professeur :
  Bonne lecture...
A partir de ce jour funeste, tout bascula.


   Laissez moi vous décrire mon professeur : petit, le crâne chauve, cet homme que nous détestions tant était le mal incarné. Sa peau rouge donnait l’impression qu’il avait attrapé un gros coup de soleil. Ses petits yeux malsains vous lançaient des regards pervers dès que vous osiez croiser le regard « sacré ». Il paraissait chausser du soixante, tellement ses pieds étaient immenses. Il possédait une telle arrogance qu’il semblait se pavaner dans les couloirs.

   Moi, Antoine Mathis, modeste élève de 4e C, me trouvai moche mais était qualifié par la gente féminine de « mignon ». Et m’en trouvai enlaidi.
   Je possédait de « belles » boucles brunes et j’avais -toujours d’après le peuple féminin- un « ma-gni-fique » teint mat. Mes « extraordinaires yeux verts émerveillaient toutes les filles ; sauf une, évidemment... Léa ne semblait intéressée ni par ma grande taille ni par mes tablettes de chocolat.
   Elle pouvait bien se le permettre... Elle avait les cheveux d’un blond si clair qu’il en paraissait blanc et nous éblouissait, nous, les pauvres imbéciles dont aucun ne semblaient mériter son attention. Ses yeux azurs étaient d’un bleu si profond qu’on pouvait se noyer dedans rien qu’en la regardant. Les filles la haïssaient, les garçons l’adoraient. Elle était la fille parfaite, la femme fatale, celle qui occupait toutes nos pensées et remplissait tous nos rêves.

   De retour chez moi, une fois mon cartable posé, je ne m’avachis pas devant la télé comme d’habitude. A la place, je montai dans ma chambre et ouvris le livre. Je crus halluciner. Les pages étaient vides !!

   Le lendemain matin, j’allai voir le prof. En ricanant, il me dit :
-         Mr Mathis... de quoi avez-vous rêvé cette nuit ?
-         De, heu... Cela ne vous regarde pas !! protestai-je avec véhémence, piqué à vif.
Furieux, je quittai le prof et allai m’adosser à un arbre. Trop impatient pour attendre le soir, je sortis le mystérieux bouquin et décidai de l’explorer. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les premières pages étaient remplies des rêves idiots que j’avais fait pendant la nuit...

   La nuit suivante, je fis un mauvais rêve. Je me concentrai sur mon contrôle de géométrie quand je me rendis compte que toutes mes affaires avaient disparues. Je n’avais plus, pour réussir cette évaluation, que mes mains vides... Et je me réveillai, en sueur. Fébrile, je consultai le livre, pour constater, soulagé, que les pages étaient vides de toutes notion mathématiques. Je ne savais pas, alors, que le carnet ne se remplissait qu’au petit matin...

   Le lendemain, je commençai la journée avec anxiété, car une interrogation de math était prévue en deuxième heure. Au bout d’un quart d’heure, n’ayant pas compris le premier exercice, je louchai sur mon voisin, quand la prof s’écria :
   -Antoine, si vous sortiez vos instruments de géométrie, peut-être n’auriez-vous pas besoin de loucher sur la copie de Titouan...
Les joues en feu, je détournai aussitôt le regard. En fouillant dans mon sac, je découvris avec horreur que j’avais oublié mes instruments! J’étais pourtant certain de les avoir mis dans mon sac. Avec une terreur encore plus grande, je m’aperçus que la situation m’était familière. Seulement, je n’avais pas le souvenir d’avoir déjà vécu pareille situation ! Qui m’échappait...
Résigné à louper mon contrôle, j’attendis la récréation avec une impatience qui ne m’étais pas habituelle. Mme Lison me le fis remarquer , mais elle n’obtint pour seule réponse qu’un haussement d’épaule.

   Une fois au grand air, je vis avec stupeur que mes rêves étaient racontés en toutes lettres sur le cahier noir. D’où mon malaise en math ! Je vivais un véritable cauchemar.

   Heureusement, la nuit suivante me fus plus agréable que les précédentes. Je rêvais de Léa, qui s’intéressait enfin à moi. Au cours de la journée qui suivit, mon rêve se réalisa, m’offrant enfin le moment de paix et de bonheur que j’attendais. Hélas, ce bonheur fut de courte durée.  Mr Imar, en plein cours de français, me demanda brusquement :
   -Alors, aimez-vous votre livre ?
Sous la table, je serrais la main de Léa.
   -Je trouve que le héros subit trop, il ne peut pas assez se reposer, envoyai-je d’une voix calme.
   -Chacun ses goûts, soupira-t-il ironiquement, avant de poursuivre le cours.
Le lendemain, conformément à mon rêve, je me disputai avec Léa et « apprit » que Mme Pommier serait absente encore une semaine.


   Dans les jours qui suivirent, je vis avec horreur ou bonheur tous mes rêves se réaliser. Malheuresement, tout ne redevenais pas comme avant par la suite. C’était comme si je possédais une sorte de pouvoir de voyance.
Après les vacances de Noël, je m’aperçus avec un nouveau désespoir que les rêves que j’avais fait du collège pendant les vacances rattrapaient leur retard.
                                
   Et puis un jour, le cahier fut plein. Mais quand je l’annonçai au prof, il ne fit que ricaner. Le lendemain matin, je découvris avec stupeur que le rêve que j’avais fait de Mr Imar pendant la nuit, où il me disait « trop tard, trop tard... » en ricanant n’était pas inscrits dans le carnet. En fait, le carnet était vide. Tous les rêves qui y étaient notés avaient disparus.

   Cela continua ainsi pendant plusieurs semaines. Mme Pommier ne faisait que repousser son retour au collège. Jusqu'au jour où le principal vint nous annoncer son décès ? Bien sûr, j’étais déjà au courant : je venais de le rêver ! Je me suis remis avec Léa ; nous avions tous les deux besoin de réconfort et de tendresse. Mr Imar fut désigné comme notre nouveau professeur de français.

   A la fin de l’année, j’étais épuisé. Les somnifères « sommeil sans rêves » n’avaient aucun effet. Ma moyenne approchait les 0,5, et les séances chez le psy ne me servaient à rien. J’avais déjà trois tentatives de suicide à mon compte, et Léa ne savait plus que faire pour m’aider. Je l’avais finalement mise au courant du sortilège qui me rendait fou. Souvent, j’avais essayé de détruire le carnet ; mais il revenait toujours, comme un chien fidèle, sur ma table de chevet. J’avais également tenté les nuits blanches, mais invariablement, quelque soit le nombre de tasses de café que j’avais prises, je finissais toujours par m’endormir. Pour la première fois, je souhaitai que les vacances d’été passent vite.

   A la rentrée, mon soulagement fut immense quand j’appris que Mr Imar n’était plus au collège. Plusieurs fois au cours de l’année précédente, j’avais rêvé que « le Diable », comme je le surnommai désormais, changeai de collège, mais j’avais finis par comprendre que les rêves où il apparaissait ne se réalisaient pas.

   Je ne revis jamais Mr Imar. Mais non seulement mes rêves diaboliques continuèrent, mais je loupai chacune de mes tentatives de suicide, qui étaient d’ailleurs ponctuées par des disputes avec ma copine du moment.

 Epilogue

   Aujourd’hui, j’ai quatre-vingt-sept ans, et je viens d’apprendre que je suis victime d’un énième cancer. Tout au long de ma vie j’ai subi diverses pathologies qui ont apportées chacune leur lot de souffrance. En général, pendant que j’agonisai, je rêvai ma femme avec un autre homme. Je suis même enté dans le Livre des Records comme l’homme qui a survécu au plus de cancers. Mais je sais aussi que je suis l’homme qui a été le plus cocu.


  Alors voilà, cher journal, tu sais à présent combien j’ai souffert. Je t’ai livré mes secrets pour décharger ma conscience, et car je sais, grâce à mes rêves, que dans quelques heures ma maison brûlera... et moi avec.

18 juin 2014

Lecture: La quête d'Ewilan, t.1: d'un monde à l'autre

Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autreAuteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot Poche

Résumé: Camille est une jeune fille de treize ans, surdouée et adoptée par un riche couple qui la déteste. Un jour, alors qu'elle est en danger, elle se retrouve projetée dans un monde parallèle: l'univers de Gwendalavir. Là, elle apprend qu'elle est l'héritière d'un pouvoir immense, le Dessin, qui transfigure la réalité. Elle apprend aussi par des créatures maléfiques, les Ts'liches, qu'elle s'appelle en réalité Ewilan, et qu'elle seule peut sauver son peuple -d'où sa mort désirée par bien des personnes. Avec son fidèle ami Salim, amené lui aussi sur Gwendalavir, elle va accomplirsa quête accompagnée d'une troupe hétéroclite constituée du maître d'armes de l'empereur, d'un analyste, d'un chevalier (!) et d'un soldat.

Mon avis: Comment pourrais-je en dire du négatif? Je ne trouve que des points positifs à ce roman. D'abord, et c'est essentiel, l'auteur: Pierre Bottero. Une plume inégalable, et qui raconte bien des histoires. Ensuite, il y a le fait que le livre soit pus profond qu'il n'y parait. Enfin, le personnage de Camille est très attachant et on s'identifie assez bien à elle (en même temps, j'ai presque le même âge et j'ai aussi des bonnes notes, alors...). Et puis, il ne faut pas négliger le petit + de chaque livre de cette trilogie : une carte de Gwendalavir pour les tomes 2 et 3 et un index pour tous les livres, ce qui manque vraiment à certains romans. J'ai déjà finis la trilogie, et presque la suivante (les Mondes d'Ewilan), et je m'en vais de ce pas lire celle sur Ellana (héhé, pour en savoir plus sur elle il faut lire le bouquin!! *mode sadique activé*): le Pacte des Marchombres.

Extraits:  
Son ami l'attendait à l'endroit convenu. Habillé de sombre, il se fondait dans l'obscurité et elle ne le remarqua qu'au dernier instant.
- Merci, murmura-t-elle.
- Le crustacé de l'ombre est toujours prêt pour de nouvelles aventures, chef...
Elle lui serra l'épaule.
- On y va ?
Salim hocha la tête.
Ils s'approchèrent discrètement de la grille basse qui entourait le parc du bâtiment. Après un regard circulaire sur la rue déserte, ils l'enjambèrent. Ils contournèrent en silence l'édifice avant de revenir sur leurs pas.
- Tu vois une solution ? fit Camille, dubitative.
Une petite fenêtre sans volets s'ouvrait tout en haut de la façade, au niveau du troisième étage.
- On va passer par là, décréta Salim.
- Nous ne sommes pas des oiseaux, rétorqua Camille. Les cructacés ne volent pas, tu sais.
Le garçon sourit dans l'ombre.

"-Tu n'as pas d'autre idée?
-Non, mais comme a dit le gendre de ma grand-mère en pinçant le nez du requin blanc qui était en train de le bouffer, il vaut mieux une idée bizarre que pas d'idée du tout!"
(Rassurez-vous, je n'ai pas que ça en réserve, mais j'ai pitié de vous! :) Cela dit, si vous en voulez d'autre, il suffit de demander...)

Thèmes:monde parallèle, héroïc-fantasy, aventure, quête, pouvoirs surnaturels

 Autres couvertures:
 Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre        Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autreCouverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre        Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autreCouverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre       Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre


Couverture : La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre