29 mars 2017

Lecture: A la place du cœur, Saison 2



Arnaud Cathrine
Robert Laffont
R'
290 pages
16,50 €
Amitié, Adolescence, Amour, Attentats 



[Quatrième de couverture]
La fin de l'année 2015 arrive à grands pas.

Je me suis souvent demandé ces derniers mois : 

j'ai quoi à la place du cœur ? À la place du cœur, j'ai toi.



J'avais reçu le tome 1 à Noël. Je l'avais lu, et adoré. Le tome 2 est sorti jeudi dernier... et l'auteur était en dédicace au Salon du Livre... je ne pouvais pas résister !
Dans ce tome, on suit tour à tour le point de vue de Niels, cousin de Caumes, d'Esther et de Caumes lui-même. J'ai d'abord été surprise par ce choix, étant donné qu'on entend peu ou pas parlé de Niels dans le premier tome, mais j'ai été rapidement convaincue (et il nous est donné une explication dans le roman ^^).
Comment vous dire?
J'ai adoré découvrir d'autres points de vue.
J'ai espéré en lisant Niels.
J'ai frissonné et eu les larmes aux yeux en lisant Esther.
J'ai compris en lisant Caumes.
J'ai été emportée par le roman.
Je l'ai trouvé encore meilleur que le premier.
Je me suis reconnue dans les personnages.
J'ai exulté. Je suis passé par toute une palette d'émotions.
Et puis j'ai fini ce roman... et j'attends la suite.

(oui, effectivement, je ne savais pas comment vous parler de ce livre x) ).

27 mars 2017

In My Mailbox #17 Spécial Salon du livre

Bonjour à tou.te.s !
Comment allez-vous ? Qu'avez vous fait de votre WE ? Êtes-vous allé ... au Salon du livre ? (petit regard en coin)
Parce que moi, oui.
(Niarf, niarf)


Vendredi

J'ai eu beau me répéter qu'il ne fallait pas que j'achète trop de livres (#tuvasteflinguerledosdimanche), j'en ai quand même acheté quatre. Dont deux poches. Ca va, j'aurais pu faire pire.

 

 Dimanche
J'ai acheté tous les livres que j'avais repéré le samedi, plus quelques autres. Autant vous dire que mes doigts ont souffert.

   
  
Voilà tout ce que j'ai acheté :) J'ai aussi collecté une multitude de prospectus, catalogues, marque-pages... et trois petites histoires aux bornes SNCF/Short Edition :)
J'essaierai de publier le compte-rendu du salon mercredi mais ce n'est pas gagné ^^

26 mars 2017

Lecture: Audrey Retrouvée




Sophie Kinsella
Pocket Jeunesse
298 pages
17,50 €
Maladie, Amour, Humour


[Quatrième de couverture]
Audrey a 14 ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluse dans la maison de ses parents à Londres.
Ça, c'était avant.
Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie d'un œil nouveau : celui de la caméra.
Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et eses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d'une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde...


Vous avez entendu parlé de ce livre. Très certainement. A moins que vous ne suiviez aucun blog ou chaîne booktube au printemps précédent. Car ce livre a fait un carton. Donc quand je l'ai vu au Salon du livre (compte rendu à venir), je n'ai pas pu résister et je l'ai dévoré en quelques heures.
Audrey est donc une jeune fille de 14n ans qui souffre de troubles anxieux, plus précisément d'agoraphobie. Ces troubles sont survenus après un épisode de harcèlement scolaire, qui n'est pas évoqué précisément dans le livre. Elle possède un sens de l'humour à toute épreuve, et une solide envie de vivre. On a envie de la prendre par la main, de l'aider, de la comprendre et de l'encourager; elle est extrêmement touchante.
Ce livre est une pépite pour muscler ses abdos. Il y a peu de livre qui arrivent vraiment à me faire rire (le plus souvent j'ai juste un grand sourire), mais celui-là m'a fait exploser de rire et pouffer à n'en plus finir (en plein dans le métro, oui oui). Cependant, cet effet s'estompe un peu dans le dernier tiers du livre (le livre est toujours très drôle, mais un peu moins). C'est un livre très, très addictif.
Je veux souligner une idée formidable de l'auteure: le fait de nous avoir donné la transcription du film d'Audrey... qui est vraiment épique. Rien que pour cette transcription, vous devez lire ce livre; c'est très visuel, c'est très comique et en même temps on a un tendre portrait de la famille d'Audrey.
Parlons-en de sa famille! Elle est extra-ordinaire, et en voit de toutes les couleurs. Légèrement caricaturale, elle est néanmoins très attachante. Elle fait face bravement aux difficultés, mais se laisse parfois, comment dire, submergée (cette famille est géniale. oui, même toi Félix).
Linus est formidable: il fait tout ce que nous voudrions faire (à savoir : rassurer Audrey, et l'exhorter à sortir petit à petit de sa bulle) avec douceur et tact. Bref, il est adorable.
Enfin, un petit mot sur la couverture: elle est sensationnelle. Vous voyez tout le peps (j'assume totalement d'utiliser ce mot) qui s'en dégage ? Eh bien, c'est tout à fait celui qu'on retrouve dans le roman.

Vous l'avez compris, si vous me demandez "dois-je lire Audrey Retrouvée ?", je vous répondrais... avec un grand OUI !

22 mars 2017

Lecture: Le ciel est partout





Jandy Nelson
Gallimard
Scripto
331 pages
Deuil, Soeur, Triangle amoureux, Musique



[Quatrième de couverture]
« Je suis censée pleurer la mort de ma sœur, pas tomber amoureuse ... ».
Comment Lennie peut-elle continuer à vivre après une telle tragédie ? A-t-elle encore le droit de plaire et de désirer ? D'être heureuse, de rire ? Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...


Je vais peut-être me répéter mais... c'est Audrey (sur sa chaîne youtube Le souffle des mots), à force d'encenser ce livre, qui m'a donné envie de le lire. J'avais envie d'un bon roman ado, alors je l'ai emprunté au CDI de mon lycée.
J'ai bien fait car, même si ce livre n'a pas été un coup de cœur, je l'ai adoré. On suit donc Lennie, jeune fille de 17 ans dont la sœur vient de mourir. Elles vivaient chez leur grand-mère avec leur oncle (leur mère est partie quand elles étaient petites), elles étaient meilleures amies et n'avaient aucun secret l'une pour l'autre. La mort de Bailey terrasse sa sœur, qui passe son temps dans "Le Sanctuaire orange" à penser à elle.
J'ai beaucoup aimé Lennie, je me suis sentie très proche d'elle. Je me suis reconnue dans sa manière de penser, dans ses interrogations et dans sa philosophie. Elle a honte de tomber amoureuse et d'éprouver du désir dans une période de deuil et se blâme elle-même. Elle parle à sa soeur, écrit leurs conversations sur tous les supports qu'elle peut trouver.
Parlons-en, de ces supports. Au début de chaque chapitre, on trouve un poème ou une conversation écrit (avec la police qu'il faut) sur un gobelet, un emballage de bonbon, une feuille de partition... en dessous, nous avons l'indication du support et du lieu où il a été découvert. Je trouve cette idée formidable: cela nous fait encore d'avantage entrer dans l'univers/la pensée de Lennie, et l'explication donnée à la fin est juste... adorable.

Ce roman, malgré (ou à cause de ?) son sujet, est une ode à la vie, à la musique et à la nature. Lennie est clarinettiste, Joe est trompettiste/guitariste/beaucoup-d'instrumentiste, et tous deux nous font presque entendre la musique qu'il jouent. La forêt près de laquelle ils habitent a l'air merveilleusement apaisante, on a juste envie de plonger dans le livre pour la retrouver.

Enfin, plein de petits points positifs en vrac: il y a plein de références aux Hauts de Hurlevent (le roman préféré de Lennie), certaines phrases deviennent des citations juste sublimes, la couverture est magnifique... et l'image de la France est (bien qu'un peu clichée #baguettedepain) très drôle.

Je n'ai qu'un reproche à faire à ce livre: certaines explications sur certains évènements (notamment musicaux) ne sont pas très clairs... ou ne sont pas apportés.

Bref, un presque sans faute, pour Le ciel est partout, que je ne peux que vous recommander chaleureusement.


19 mars 2017

Lecture: Le portrait de Dorian Gray

Couverture : Le Portrait de Dorian Gray
je n'ai pas pu trouver la couverture
de mon édition, que je trouve
a posteriori très pertinente.





Oscar Wilde
Le livre de poche
280 pages
Débauche, Art, Hédonisme, Fantastique


Lord Henry est un ami de longue date de Basil Hallward, lorsque celui-ci lui présente son nouveau modèle et ami Dorian Gray. Il en achève le portrait dans l'après-midi, un portrait magnifique, au sommet de son art. Lord Henry, fasciné par la beauté et la candeur de Dorian Gray, lui verse des paroles mielleuses dans l'oreille, en lui livrant sa vision du monde. Dorian exprime alors le souhait que le portrait vieillisse à sa place, pour que lui conserve à tout jamais sa beauté -qui est merveilleuse.
Il va se lier de plus en plus avec Lord Henry, et tomber dans une vie de débauche. Hélas pour lui, son souhait va être exaucé...


Le portrait de Dorian Gray est LE roman d'Oscar Wilde. Et même si une amie me l'avait longuement décriée, j'étais plutôt intriguée. Le découvrir dans les cartons de mon grenier a été l'occasion de le lire.

Je ne me souvenais pourtant que très vaguement de l'histoire, et les premières pages ont été assez longues (je me suis à moitié endormie dessus, ce qui ne m'était pas arrivé depuis trèèèèèèès longtemps). Mais dès qu'à lieu la rencontre entre Lord Henry et Dorian Gray, le roman est devenu plus qu'intéressant. 
J'ai été à la fois fasciné et dégoûtée par Lord Henry, qui représente le diable en personne: vil, attirant l'innocence par de douces paroles pour mieux la pervertir ensuite. On ressent très rapidement de l'aversion pour ce vieux bonhomme (qui pourtant n'a que trente ans, mais qui parait en faire au moins deux fois plus). Mais au fil du livre, il se fait moins pernicieux, et plus philosophique -mais d'une philosophie cynique qui lui est propre.
Dorian Gray était apparemment la personne la plus belle au monde, et qui était simple et pur. Mais l'influence de Lord Henry le conduit à une vie de débauche, faite de drogues, de meurtres plus ou moins directs, de tromperies et de mensonges sinistres et malsains.
Je n'ai particulièrement apprécié aucun des personnages. En revanche, c'était "intéressant" de les voir évoluer et commettre leurs méfaits, et les pensées qu'ils en tiraient.


Pendant la moitié du livre, on suit donc Dorian Gray réfléchir sur le pêcher, la satisfaction et les regrets qu'il pourrait en tirer. Il fait ses propres expériences... jusqu'à décider de se vautrer dans la dépravation. Un chapitre nous narre alors rapidement les passions (parfums, tissus, musique...) qui l'animent pendant quelques années, puis on le retrouve dix-huit ans plus tard.
Que dire d'autre ? Au travers des personnages, il y a toute une réflexion sur l'art, la beauté, la jeunesse, le luxe et la société bourgeoise britannique qui est assez captivante. Et bien sûr, sa vie décadente rattrape Dorian Gray au moment où il s'y attend le moins.
Le style d'écriture est plutôt agréable à lire; il n'a pas trop vieilli, malgré quelques formules un peu sophistiquées. Mais cela ajoute du cachet au roman, qui se déroule à la fin du XIXème siècle. Elle n'est pas trop addictive (je lisais un chapitre par jour jusqu'à la moitié du roman), mais pas pour autant repoussante: si l'on a envie de s'y plonger une après-midi entière, cela passe très bien (c'est que j'ai fait pour la suite).
Quant au sexisme dont mon amie m'avait tant parlé, je ne pense pas qu'il soit au niveau de l'auteur: je l'ai plus vu comme une énième caractéristiques des dandys. (pour moi, l'argument "mais il était homosexuel!" ne tient pas la route.)


Donc! Le portrait de Dorian Gray est un roman sur la décadence de la bourgeoisie anglaise. C'est un roman que j'ai assez apprécié, et que je vous recommande car il est instructif à bien des égards :)

 PS: j'avais lu pour les cours Salomé, une pièce de théâtre du même auteur. J'ai bien mieux apprécié le roman, beaucoup moins dérangeant.


15 mars 2017

Lecture: Léonid, les aventures d'un chat [les deux tomes]





Brrémaud et Turconi

Soleil
47 pages
BD, enquête, chat

[Quatrième de couverture]

Léonid est un chat...
Pas encore adulte, mais pas non plus chaton...
Un jeune chat, quoi! Il vit dans une maison, au milieu des arbres, assez loin de la ville et près d'une ferme. Et bien que ses rêves soient animés de batailles nocturnes dans les bois, il passe ses nuits dans un panier et le jour, il s'amuse avec les chats sauvages du quartier.

Une vie de rêve, en quelque sorte.
Pourtant, un drame menace son petit monde...


Il y a longtemps, trèèès longtemps, j'avais vu une recommandation pour ces BDs. Du coup je les avais mises sur ma liste d'anniversaire, et je ne l'ai pas enlevé. Du coup, je les ai reçues cette année...
Dan ces deux courtes BDs jeunesse, on suit les aventures de Léonid, un jeune chat. Il est entouré de pas mal d'autres chats, d'un chien et d'une souris (allergique aux poils de chat...). Si on saisit bien la personnalité de Léonid et de quelques autres (Ba'on...), celle des autres animaux reste dans le flou. Heureusement, pour nous éclairer, les auteurs ont placé sur la première double-page (deuxième de couverture et page suivante) une petite présentation de chacun des personnages.
Deuxième point positif... LA MIGNONITUDE ! (désolée, il fallait que ça sorte ^^). Les chats sont trop mignons, leurs histoires sont trop mignonnes, même le méchant et la résolution (un peu simpliste ^^) sont le nec plus ultra du mignon.
Même s'il y a une trame un peu simpliste (le grand méchant se laisse adoucir par une tasse de lait), Léonid reste une duologie très sympathique, qui se lit très rapidement !

12 mars 2017

Lecture: Lorenzaccio

Couverture : Lorenzaccio



Alfred de Musset

Flammarion
GF
263 pages (183 pour la pièce en elle-même)
Théâtre, Complot, Italie


Dans la Florence du XVIème siècle, Alexandre de Médicis règne en tyran. Son lointain cousin, Lorenzo -nommé aussi Renzo, Renzino, Lorenzino et Lorenzaccio- fomente en secret son assassinat.


Il y a quelques temps que je voulais lire cette pièce, et lorsque je l'ai vu chez un bouquiniste, je n'ai pas hésité à l'acheter.
Comme Morgana  dans son article sur DEEDR, je me suis plongée dans l'histoire sans me poser de questions. Les deux premiers actes étaient assez longs: j'étais perdue entre la multitude des personnages et les différentes intrigues, et je ne voyais pas où cela me menait. A partir du troisième acte, tout c'est accéléré, et j'ai commencé à apprécier vraiment l'histoire.
Lorenzo, ou quelle que soit la manière dont on l'appelle, est un personnage assez... étrange. Il joue un double, voire triple jeu, sans qu'on sache réellement quel est le fond de sa pensée. Apparemment (j'ai parcouru rapidement le dossier de mon édition), il suscite de nombreuses interprétations, et je me garderai bien d'y ajouter la mienne (si jamais j'en avais une x) ). Je ne l'ai pas particulièrement apprécié, justement à cause de son ambiguïté. Qui est-il ? Que veux-t-il ? Et pourquoi ?, autant de questions qui n'ont pas vraiment de réponses.
Lorenzaccio a été écrite pour être lue, et ça se voit. Les lieux changent presque à chaque scène (une scène peut se passer dans la chambre de la marquise Cibo, il y est fait mention de son boudoir, puis à la scène suivante on se retrouve dans celui-ci) et la pièce est très longue.
D'après ce que j'ai compris des avis que j'ai lu, soit on aime, soit on déteste. Quant à moi, je me situe entre ces deux pôles; je pense que j'aurais davantage apprécié la pièce si je l'avais étudiée en classe.

10 mars 2017

In My Mailbox #16

Bonjour à tou.te.s !
La semaine dernière, c'était mon anniversaire, et du coup, j'ai reçu des livres (oh surprise ^^).


Mais avant, j'étais allée avec ma mère à Anthony dans le cadre du festival Télérama enfants. C'était donc un dimanche, et sur la place adjacente, il y avait un (très, très grand) marché. C'était la fin mais on s'y est quand même un peu promenées... et nous sommes tombées sur un bouquiniste !
On avait peu de monnaie, et il n'y avait pas de livre très tentants. Mais on a quand même acheté Lorenzaccio, que j'avais envie de lire depuis longtemps (et encore plus depuis cet article).
Couverture : Lorenzaccio

Et du coup, pour mon anniversaire... J'ai été très gâtée ^^, puisque j'ai eu le script de Fantastic Beasts, Harry Potter and the Philosopher's Stone illustré par Jim Kay, et deux tomes de la série Léonid :)
   

Et voilà ^^ J'ai hâte de me plonger dans tout ça (j'ai commencé par Lorenzaccio, je galère un peu ^^) et surtout de relire Harry Potter dans cette superbe, magnifique édition (et j'aime d'amour le script. Pour celles et ceux qui ont la pièce de théâtre en anglais, c'est le même genre, mais avec une jacquette plus belle :) ).

9 mars 2017

Lecture: Eleanor & Park




Rainbow Rowell
Pocket Jeunesse
378 pages
16,90 €
Amour, Différence, Maltraitance


(Quatrième de couverture)
1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là.


Il y a longtemps (très, très, très longtemps) que j'ai envie de lire Eleanor & Park. Et puis, j'ai vu qu'il était au CDI de mon lycée. Et puis j'avais envie de lire un livre doux, pour faire un coupure entre Roberto Zucco et Lorenzaccio.
Et donc, comme prévu, j'ai adoré.

Eleanor & Park et le livre le plus mignon que j'ai jamais lu. Donc fuyez si vous n'aimez pas les histoires d'amour, ou que vous avez peur de le trouver niais. Car oui, parfois, c'est un peu niais. Mais ça fait tellement de bien de temps en temps. Et surtout, Eleanor & Park n'est pas un livre cliché.

Eleanor n'est pas blonde, mince et désespérée de ne pas trouver le prince charmant. Non, Eleanor est rousse, grosse, et même plus désespérée puisqu'elle a l'habitude du désespoir. En revanche, elle s'inquiète du fait de ne pas avoir de brosse à dents. Du fait qu'il n'y ait pas de porte à la salle de bain, qui donne sur la cuisine. Du fait que son beau-père batte sa mère périodiquement, et que celle-i ne proteste plus.
Park n'est pas un grand sportif populaire. Non, Park est coréen, et à cause de cette différence il est respecté... et maintenu à l'écart. Park est un "intello" et pas assez viril au point de vue de son père.

Leur histoire n'est pas bourrée de clichés comme elle pourrait l'être. Non, elle est à la fois simple et compliquée, incroyablement belle et incroyablement touchante. Tous les deux sont maladroits, pensent ennuyer l'autre avec leurs problèmes, mais s'aiment un amour inconditionnel.

J'ai dévoré ce roman. Je le lisais dès que je pouvais, et du coup, il a été très vite fini, à mon grand regret. Mais quand je ne lisais pas, je pensais encore à Eleanor et à Park.

Seul point (légèrement) négatif: les personnages secondaires (les parents de Park, la mère d'Eleanor) ne sont pas beaucoup développés.

Donc, un seul mot (ok, en fait ça fait deux) à dire: Lisez-le !