28 janv. 2017

Lecture: Erasme

Couverture : Érasme, Grandeur et décadence d'une idée



Stefan Zweig
Le livre de Poche
185 pages
5,10 €
Biographie, Humanisme


Quatrième de couverture
D'Érasme de Rotterdam (1467-1536), on ne connaît plus guère que ses portraits peints par Holbein, Dürer, Quentin Metsys, son ami, et une oeuvre, Éloge de la folie, associée à un mot : l'humanisme.De cette figure marquante de la Renaissance, Stefan Zweig nous donne un portrait qui lui restitue toute sa dimension. Grand voyageur, Érasme fut le premier penseur à se définir comme Européen. À l'affût des différents savoirs, passionné d'imprimerie, il prôna l'accès de tous à la culture et à la connaissance. Réformateur audacieux, mais épris de tolérance et de dialogue, il dénonça tous les fanatismes, chercha à conjurer la rupture religieuse qui allait ensanglanter l'Europe. Il fut le premier intellectuel au sens moderne, père spirituel de Spinoza ou de Voltaire. Publié en 1935, cet essai reflétait les préoccupations de l'écrivain autrichien, dans une Europe en proie aux totalitarismes et bientôt à la guerre. Il n'a rien perdu de son actualité.



Lorsque, l'été dernier, j'avais lu la biographie de Magellan par Stefan Zweig, j'avais été absolument emballée. Du coup, j'ai mis d'autres biographies sur ma liste de cadeaux pour Noël, et Erasme est une des deux que j'ai eu
Autant le dire dès le début, j'ai beaucoup moins apprécié que celle de Magellan, qui se lisait comme un roman. Ce n'est pas le cas ici, et bien que je n'ai jamais lu d'essais, c'est à ça que ça m'a fait penser. Forcément, la vie d’Érasme fut plus tranquille que celle de Magellan.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé la biographie assez longue (j'ai mis 10 jours à la lire, oups), et par moment très rébarbative. Si dans certains chapitres, par exemple quand Luther intervient, on retrouve le côté "épique" (à prendre avec de gros guillemets, on est pas dans Le Seigneur des Anneaux quand même) et prenant qui dominait dans Magellan, je me suis ennuyée et perdue assez souvent (effet soporifique assuré dans le bus le matin). Il y avait beaucoup, beaucoup d'infos données, des expressions dans d'autre langues que je ne comprenais pas.
Cependant, j'ai retenu quelques petites choses, et je pense que ça pourra m'être utile pour ma séquence de français sur l'humanisme. Zweig explique assez clairement le point de vue d’Érasme, présente (et analyse...) ses ouvrages, leur(s) impact(s), et bien sûr pas uniquement L’Éloge de la Folie (que du coup j'ai envie de lire. enfin, un extrait, je ne suis pas devenue folle non plus (c'est le cas de le dire. Haha. Bref.))
Ce qui m'a perturbée, c'est qu'il semble jouer avec l'avis du lecteur. Un coup il nous le rend agréable, attachant, un coup il paraît orgueilleux et hautain, détestable. Du coup, je n'ai pas vraiment d'avis sur ce personnage.
Actuellement, je suis plutôt soulagée d'en avoir fini avec ce livre, car s'il était instructif, il était aussi légèrement indigeste.

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