11 janv. 2017

Lecture: Chanson douce




Leïla Slimani
Gallimard
NRF
226 pages
18 €
Meurtre, enfants, famille


(Quatrième de couverture)
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.



Une fois encore, je suis quasi certaine que vous avez déjà entendu parlé de ce livre: en effet, c'est le prix Goncourt 2016. La semaine dernière, j'ai vu qu'Audrey (Le Souffle des mots) l'entamait, du coup je l'ai sorti de ma PAL :)
Dès les premières scènes, le drame est annoncé est décrit. Puis on remonte le temps jusqu'à l'entretien d'embauche de Louise, et la suit durant les mois suivants, parfois interrompu.e.s par le point de vue d'un personnage tertiaire.
J'avoue que je n'ai pas été conquise par ce choix. Je m'attendais d'avantage à une montée en puissance du malaise, pour aboutir au drame. Or, si certains fais étaient malaisants, je ne m'y suis pas retrouvée.
On suit donc le personnage de Louise. C'est un personnage étrange; bien sûr elle met mal à l'aise, on ne l'apprécie pas; elle a quelque chose de pathétique qui révulse. Mais je n'ai pas non plus apprécié les parents, trop légers et accros au travail.
Je ne sais pas trop que dire d'autre; je n'ai pas spécialement apprécié l'histoire, ni les personnages ni le style, en fait je ne vois vraiment rien à dire à propos de ce livre (ça fait trois jours que je l'ai terminé et je fais cette chronique seulement aujourd'hui).




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