1 nov. 2016

Lecture: Pourquoi j'ai mangé mon père

Couverture : Pourquoi j'ai mangé mon père


Roy Lewis
Pocket
183 pages
Préhistoire, Humour, Famille

[Quatrième de couverture]
Faites la connaissance d'une famille préhistorique: Edouard, le père, génial inventeur qui va changer la face du monde en ramenant le feu; Vania, l'oncle réac, ennemi du progrès; Ernest, le narrateur, un tantinet benêt; Edwige, Griselda et autres ravissantes donzelles... Ces êtres délicieux font le tour du monde autour du feu en dégustant des os à moelle. Regardez-les découvrir l'amour, s'essayer à la drague, se battre avec l'évolution...
Situations rocambolesques, personnages hilarants d'un monde où l'homme est pourtant déjà homme: batailleur, jaloux, ingrat et aussi rétrograde. Un miroir à consulter souvent. Pour rire et réfléchir.


J'avais envie depuis très longtemps de lire ce livre (j'ai l'impression de dire ça à chacune de mes chroniques x) ), du coup je n'ai pas hésité lorsque je l'ai trouvé à la faveur d'un vide-grenier.
Dès le début, on rit. Et c'est le cas tout au long du livre. Les personnages emploient des mots, des expressions voire des langues qu'ils ne sont pas sensés connaître (la devise de l'oncle: "back to the trees" x) ), créant un effet de surprise chez le lecteur (qui entraîne le rire ;) ).
Les personnages sont extraordinaires. Même s'ils sont secondaires, chacun d'eux a une personnalité bien campée et un domaine dans lequel il se spécialise (la chasse, l'art, l'élevage, la philo). Ils sont terriblement modernes et d'autant plus cocasses, car ils contrastent avec leur condition.
L'histoire nous emmène, en partant de la "découverte" du feu, jusqu'à la mort du père, où on apprend donc pourquoi il a été mangé. Le narrateur est donc Ernest, jeune homme d'une quinzaine d'année, qui a beaucoup de réflexions et ne s'en cache pas. Il nous décrit aussi la condition "misérable" dans laquelle sa horde vivait avant le domestication du feu.
Le parallèle avec le présent est facile: on identifie rapidement ceux "de gauche" et "de droite", avec leurs idées communément critiquées.
Bref, Roy Lewis nous livre ici un roman désopilant, facile et rapide à lire.


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