5 juin 2014

Lecture: Nos étoiles contraires

Couverture de Nos étoiles contrairesAuteur: John Green
Editeur: Nathan

Résumé: Hazel a 16 ans et est atteinte d'un cancer des poumons, et elle sait qu'elle va en mourir, bien que son dernier traitement ai, semble-t-il, stoppé le cours de la maladie. Elle va, forcée par sa mère, a un groupe de soutien pour jeunes cancéreux, et y retrouve son ami Isaac, atteint lui par un cancer des yeux. Totalement droguée au livre imaginé par l'auteur "Une impériale affliction", elle en cite des passages à tous bouts de champs et son plus grand rêve est de rencontrer son auteur.
Augustus a 17 ans et a survécu à un cancer qui l'a tout de même privé de sa jambe. Pour faire plaisir à son copain Isaac, il va quelques fois au groupe de soutien, à l'église, dans "le coeur de Jésus".
C'est l'histoire de deux cancéreux, qui vont vivre une histoire d'amour fou, triste et passionné...

Mon avis: Cela fait quelques semaines que j'ai lu ce livre, pourtant il est resté marqué dans mon esprit au fer rouge. C'est, je crois, le livre qui m'aura le plus touché cette année (scolaire, s'entend; je ne me porte pas garante des livres du reste de l'année civile :) ). Tout à la fois drôle et émouvant, il  nous emporte avec lui, ou plutôt nous l'emportons avec nous lorsqu'on arrête de le lire.  En fait, on y pense tout le temps, quand on le lit et même après tellement cette histoire nous touche -me touche. Il fera pleurer les plus sensibles, et les fera rire l'instant d'après. Un petit bijou, qui va incessamment sous peu sortir en film, qui promet d'être pas tout à fait aussi bien que le livre, car il n'est pas possible d'égaler un chef-d'oeuvre de la littérature quand on le transforme en film, mais pas mal quand même.

Avis des booknautes (je sais, ça fait beaucoup à lire mais prenez le temps, ces témoignages sont très touchants!) :
Le cancer est le nom donné à tout type de tumeur maligne qui a une évolution rapide et se fait vers l'atteinte du reste de l'organisme. Soit une prolifération anormalement importante de cellules et le stoppage du phénomène d'apoptose, qui fait mourir les cellules.Je sais qu'il existe beaucoup de sortes de cancers, je sais aussi qu'on en meurs, parfois. Souvent.Mais je n'avais jamais vu le cancer de cette manière. Quand on est de ce côté, quand on est la personne qu'on regarde et non la personne qui regarde. Le cancer n'est pas qu'une maladie.
Nos étoiles contraires est MON livre, au même titre que mon corps est mon corps, mes pensées sont mes pensées. John Green est mon Peter Van Houten. John Green est à l'écriture ce qu'est le chocolat à la cuisine, Abc à la télé américaine, Shakespeare au théâtre (Remarque : il compare son histoire à un drame shakespearien, je trouve que cela est bien modeste !), Michael Jackson à la pop, Grey's Anatomy aux séries... Amsterdam à l'air si beau, raconté par Green. Tout a l'air si littéralement beau raconté par lui, en réalité.Savez-vous quand je dis qu'un livre est parfait ? Quand il me fait à la fois rire et pleurer. Tout le long du roman, j'étais partagée entre l'envie de me jeter du haut de mon immeuble et d'exploser de rire toute seule comme une idiote. et je finissait toujours par éclater de rire sous un rideau de larmes. Et vous connaissez la meilleure ? Le bouquin dont la plupart des pages sont trempées de larmes, C'EST UN BOUQUIN DE BIBLIOTHÈQUE ! Je vais me faire détester par le prochain lecteur.Ce livre ébloui mon regard en perdition.
Phalanxifor. Ce médoc n'existe pas. C'est même marqué au début du roman.Vous voulez que je vous dise autre chose qui n'existe pas : UIA. Une impériale affliction. J'adore la manière dont l'histoire tourne autour du roman. Comment elle réunit les deux héros, dans une même quête, dans une même cause. Ce livre a l'air pas mal. Je me demande pourquoi personne n'a jamais songé à écrire Une impériale affliction. En y incluant les citations, les passages racontés, bon pas 651 pages, mais créer le roman de ce qu'on en sait... Moi, perso, j'aurais trop la flemme pour le faire, mais ça serait un bon projet...
Augustus n'est pas un garçon extraordinaire, ce n'est pas un garçon parfait, ni un Prince Charmant. C'est un garçon ordinaire qui est extraordinaire aux yeux d'une personne. Je suis tombée amoureuse de Gus dans ce roman. John Green donne un caractère réel à cette histoire. Il ne modifie pas la réalité. C'est une succession de vérités, qui rendent l'histoire si tangible, si digne d'être aimée.
La fin. J'ai passé un après-midi à rager de ne verser aucune larme. J'hurlais de frustration, de douleur, mais aucune larme ne se pointait. Vous connaissez ça ? Quand vous souffrez trop pour pleurer ? J'avais plutôt mal au cœur, mal à la tête, je mourais de l'intérieur en lisant ces lignes, mais j'avais trop mal pour pleurer, ce qui m'aurait soulagée. J'ai quand même terminé le livre en fondant en larmes, bien sûr, et puis j'ai déprimé pendant tout le reste de la journée.

Bon... Je l'ai fini hier soir et je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. Sérieusement, je n'ai jamais été autant aimé un livre. Il m'a fait passé par tellement d'émotions différentes que je suis complètement paumé en ce moment même. Je l'ai tellement aimé que j'ai dévorée en un seul jour. Bien que ce soit un livre sur le cancer, ce n'est pas un livre sur le cancer. Ce n'est pas un livre typique «tragique» et franchement, je pense que c'est beaucoup plus que ça. Je ne me suis jamais autant attachée à des personnages. J'ai particulièrement aimé Augustus, qui n'est pas seulement charmant et gentil mais très spirituel. Les personnages sont écrits de telle manière qu'ils semblent vraiment réels et qui sont à la fois la force et la faiblesse du livre parce que personnellement, j'ai été incroyablement attachée à Hazel et Augustus. John Green est un auteur grandiose, il est, inévitablement, devenue mon auteur préféré. Je suis prête à lire tout ce qu'il écrira, même sa liste de courses. J'ai ri et pleurée et la fin m'a juste laissée sans voix, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et je m'en suis toujours pas remise. 
Ce livre est une vrai bijou et je le recommande sans hésiter.

Lorsque je lisais ce livre à la plage, ma mère m'a demandé ce qu'il racontait. Et moi, complètement absorbée par ma lecture et désirant y retourner au plus vite, je lui dis le gros de l'histoire : - C'est une fille qui a le cancer, qui rencontre un gars qui avait le cancer. C'est génial !Alors là, elle m'a lancé un regard inquiet et dit :- T'es sûr que ça va ?
Roman très surprenant et, Oh, combien touchant. En lisant le résumé, il est facile de voir le gros de l'intrigue, et même d'entrevoir la fin, mais c'est tellement différent de ce qu'on avait pu imaginer avant de l'avoir lu. En commençant ce livre, je ne savais pas très bien où il allait me mener, mais maintenant que je l'ai terminé, je voudrais tellement aller plus loin sur la route!
Bref, livre très triste et paradoxalement tellement rempli d'humour. 
Un Coup de coeur ! 

Thèmes: Amour, cancer, adolescence, humour

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Et pour finir, l'affiche du film et un dessin d'une internaute!!
Couverture : Nos étoiles contraires 

J'espère que cet article vous donnera envie de lire ce roman sublime!!

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