28 févr. 2016

Lecture: La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel

Couverture : La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel 



Romain Puértolas
La Dilettante
Amour, Voyage, Famille, Adoption, Conte



Pour Providence Dupois, la vie, c'est un peu comme la mayonnaise : plus on s'agite et plus on a de chances de la réussir. Alors que la jeune et jolie factrice parisienne s'apprête à partir en Afrique chercher la petite fille qu'elle aime le plus au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroport en monastère tibétain, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages. L'amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?



J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. Tout comme le premier roman de l'auteur (cf ici), cette histoire est drôle, attachante, et étonnamment probable (on apprend à la fin le secret de vol de Providence). Les personnages, que ce soit Providence, Zahera, ou même Léo et son coiffeur, sont parfaits, décrits dans les moindres détails (pour les premières) ou juste assez pour qu'on puisse se les imaginer. Le style est drôle, "aconché", l'intrigue (si on peut appeler "intrigue", une recherche de moyens de transport) est rondement menée, et on comprend à la fin pourquoi le titre parle de Zahera et non de Providence (qui pourtant, à première vue, semble être le personnage principal). L'auteur aurait effectivement pu nommer son livre "le fantastique voyage de la femme qui avait appris à voler", ou encore "comment démontrer que l'amour donne des ailes", mais non, il a choisi de parler de Zahera. Car finalement, elle est "l'essence" de ce livre, la cause et le but de l'histoire...
Un roman que je vous recommande très (très) fort.


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