12 juil. 2015

Lecture: Les Autodafeurs, t.3 : Nous sommes tous des propagateurs

Auteure: Marine Carteron

Editeur: Le Rouergue


Résumé: Auguste est devenu dépressif car, selon lui, il a fait échouer tout le plan de la Confrérie. Lui, sa sœur et son pote Néné ont d'ailleurs été "envoyés sur une île pourrie au fin fond de l'Atlantique". Mais bien sûr, Césarine est là pour relever le niveau: avant que les archives de la Confrérie ne brûlent, elle a prélevé deux petits carnets, qu'elle s'emploie maintenant à déchiffrer grâce à Rama, le petit génie informatique, et Inès, le garçon manqué qui ne s'entend pas très très bien avec Auguste. Deux petits carnets qui pourraient bien se révéler capitaux pour la suite des aventures...

Mon avis: Voilà ce qui s'appelle clôturer une série!
"Les Autodafeurs" est une série que j'ai découvert il y a quelques mois lorsque j'ai acheté le premier tome au SLPJ en décembre. J'étais un peu dubitative au début, malgré le coup de cœur JE Bouquine, et finalement je n'ai pas regretté une seule seconde mon achat. Car les romans de Marine Carteron ont tout pour plaire: de l'action, de l'amour, de la sagesse... Ce troisième tome est donc le meilleur de tous, pour plusieurs raisons: Auguste se prend en main, peut être une bonne fois pour toutes, Césarine poursuit sa découverte des sentiments avec toujours plus de tendresse, et les nouveaux personnages viennent un peu changer la donne. De plus, la fin est magistrale, remontant aux origines de la Confrérie, dans le passé mais aussi... dans le futur!

Thèmes: humour, société secrète, livre, secret de famille

Extrait:
"Journal de Césarine
Mamina n'a pas eu l'air surprise de me trouver derrière sa porte avec Rama. Elle nous a proposé d'entrer avant de me dire qu'elle était "contente de me voir" et que j'avais "beaucoup grandi en un mois".
Ce n'était pas tout à fait vrai vu que je n'avais grandi que d'un centimètre (ce qui en proportion de ma taille ne représente qu'une augmentation de 1,48%) et ça n'avait pas beaucoup d'intérêt, mais j'ai compris que c'était ce que mes éducateurs appelaient des "paroles sociales" [...].
D'habitude je ne prononce jamais de "paroles sociales",parce que je trouve que ça ne sert à rien de poser une question si la réponde ne t'intéresse pas. Pourtant, comme j'avais quelque chose à demander à Mamina et que je me souvenais de cette histoire de mouche, de miel et de vinaigre, j'ai fait un effort pour lui faire plaisir et je lui ai répondu que j'étais "contente de la voir" et quelle avait "vieilli" (parce que dire qu'elle avait grandi c'était idiot vu qu'à son âge on ne grandit plus).

Notation: je le mets dans ma liste d'or... car il a frôlé le coup de cœur :)

A bientôt :) 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire