22 avr. 2014

Ecriture: un peu d'inspiration

Voilà, je me baladais sur l'avenue sur JB, en cherchant l'inspiration justement, et je crois bien que je l'ai trouvée. Voici donc un petit texte, une lettre plutôt, qui peut-être deviendra le prologue d'une nouvelle, mais je ne suis pas sûre. Bonne lecture, et n'oubliez pas que toute critique bonne ou mauvaise est utile, à condition bien sûr qu'elle soit constructive.

Ma chère sœur,
tu te demandes sûrement pourquoi je ne t'ai pas donné de mes nouvelles depuis longtemps. Ou bien tu m'as oubliée, comme papa, comme maman, et tous les gens de ton ancienne vie. La vérité, c'est que je suis complètement dépressive depuis que tu es partie. Car c'est toi qui m'a fait découvrir l'homme de ma vie, c'est toi  que j'appelle quand rien ne va plus, et voilà, tu as décidé de t'en aller, doucement, sans laisser de traces. 
Comment ai-je fais pour survivre sans toi? Ton absence maintenant m'oppresse plus que de raison. Alors j'ai écrit. J'ai écrit pour me libérer, me libérer de l'étau qui m'étouffe. J'ai écrit ton histoire, notre histoire. Tu l'as sûrement lu, avide de savoir que tu es. Le livre est devenu un best-seller, et je suis riche, riche d'une fortune qui m'est inutile. Alors, l'étau s'est desserré, un petit peu, tout doucement, et j'ai connu une paix intérieure que je croyais que je n'avais pas ressenti depuis des années. Mais les mois ont passés, et à nouveau j'ai été oppressé, mais je n'avais plus rien à écrire. Rien ne m'intéresse, tout me lasse, même les sourires de mon fils et les baisers de Thomas ne suffisent plus. 
Tu vois je me relis et je me dis que tu ne dois pas comprendre grand-chose, tout ça est tellement décousu! Mais tu comprends, maintenant c'est comme ça que je vis: chaotique et désordonnée, je saute du coq à l'âne sans même m'en apercevoir et mes crises de nerf sont de plus en plus fréquentes. Je sans que Thomas a peur, peur pour moi ou peur de moi? Je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai tout oublié, tout oublié de notre vie d'avant, d'avant ton départ. 
Quelle longue lettre... je n'ai plus rien à te dire, si ce n'est adieu, ou à bientôt, je ne sais pas, car je m'en vais te rejoindre. Ne t'inquiète pas pour moi, je serais vite à tes côté pour veiller avec toi sur notre famille, sur Thomas et sur Quentin.
Ta sœur qui t'aime, sans doute même un peu trop,
Anna

P.S.: J'utiliserais le couteau, c'est, je crois, le plus rapide et le moins douloureux.

1 commentaire:

  1. Ton texte est très beau ! Il est assez doux au début, mais le post-scriptum à la fin met fin brutalement à l'atmosphère du début ! Continue comme ça !
    Sinon, je trouve que ton blog est très bien fait, et tu as choisi la même image de fond que dans le mien !^^ (pour y aller, clique sur mon pseudo !)
    Donc bonne continuation !

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