Auteur : Meg
Rosoff
Traducteur :
Claire Duval
Edition :
Wiz Albin Michel
Résumé :
Pell, effrayée par son mariage, s’enfuit avec son cheval Jack et son frère
Bean. On découvre ce qui était son quotidien, dans sa famille, au Nomansland
(cherchez le jeu de mot). Pell (sur)vit dans la misère, et Meg Rosoff nous
raconte cette jeune fille, d’une bonne quinzaine d’année, qui découvre la vie
en même temps qu’elle se découvre elle-même. Elle vit tour à tour avec des
gitans, une laitière, un braconnier et une famille respectable. Accompagnée de
son fidèle chien Coquin, elle sera misérable, mais aussi miséreuse, haïe,
aimée, effrayée , malade ; et toujours nous guettons celui ou celle qui
lui permettra de se redresser et de reprendre confiance en elle.
Mon avis : Cet très bon livre est inclassable. Ce n’est pas un roman d’amour, de vie quotidienneni d’aventure. Ou un peu des trois… Il fait partis des livres qui laisse rêveur, nous onterrogeant sur des sujets un peu philosophiques tels que la condition de notre vie, le voyage, la misère… A lire absolument.
Extrait :
« Pell retrouva
brusquement son calme.
- Je ferai une épouse convenable. Je le jure.
Connaissant cent fois mieux sa fille que Pell ne se connaissait elle-même (et mille fois mieux que ne la connaissait leur très candide voisin), sa mère frissonnait autant devant son calme que devant son impétuosité. Et elle avait raison. Car en cet instant, Pell songeait : Je lui servirai son thé et je mourrai à la tâche avant trente ans à force de porter ses enfants et de frotter les sols et de travailler aux champs à déterrer des navets jusqu’à ce que mes mains saignent et que mon dos me lâche et tout le monde me suppliera de tenir juste une année de plus – et c’est alors que l’épuisement et la stérilité de mon existence me tueront. Je l’aimerai et je veillerai sur lui, sans jamais lui demander d’aller se chercher son thé ou de balayer les cendres dans l’âtre ou de donner lui-même naissance à son douzième enfant… »
- Je ferai une épouse convenable. Je le jure.
Connaissant cent fois mieux sa fille que Pell ne se connaissait elle-même (et mille fois mieux que ne la connaissait leur très candide voisin), sa mère frissonnait autant devant son calme que devant son impétuosité. Et elle avait raison. Car en cet instant, Pell songeait : Je lui servirai son thé et je mourrai à la tâche avant trente ans à force de porter ses enfants et de frotter les sols et de travailler aux champs à déterrer des navets jusqu’à ce que mes mains saignent et que mon dos me lâche et tout le monde me suppliera de tenir juste une année de plus – et c’est alors que l’épuisement et la stérilité de mon existence me tueront. Je l’aimerai et je veillerai sur lui, sans jamais lui demander d’aller se chercher son thé ou de balayer les cendres dans l’âtre ou de donner lui-même naissance à son douzième enfant… »
Ils ont dit :
« Cette quête, merveilleusement racontée, pour la liberté,
l’amour et la féminité, transforme une simple chevauchée en chef d’œuvre. » The
Times
« Meg Rosoff est un
écrivain exceptionnel, captivant – elle fait revire à la perfection une époque
et un lieu. » Daily Telegraph
Thèmes :
Chevaux / Mariage/ Voyage
Couvertures anglaises:
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