Je viens de récupérer internet, j'espère que cette fois ce sera définitif :)
Aujourd'hui, un article un peu spécial,
puisque je vais vous raconter ce que j'ai fait au Salon du Livre et
de la Presse Jeunesse, à Montreuil. J'y suis allée le dimanche 8
avec une amie qui m'avait déjà accompagnée l'an passé.
La veille au soir, nous avions fait une
présélection de toutes les dédicaces qui nous intéressaient. On y
a passé pas mal de temps, surtout qu'il fallait chercher un nom sur
internet quand il nous disait quelque chose pour savoir si, oui ou
non, on le marquait. On s'est retrouvées avec une liste énorme,
d'autant plus qu'on avait inscrit les auteurs dont on était pas
sûres de vouloir une dédicaces (cf « dédicaces incertaines »
ci contre). Mais comme il était onze heures et demie, qu'on était
crevées (surtout moi qui avait eu cours le matin) et qu'on se levait
tôt le lendemain, on a laissé en l'état.
(s'il y a des ratures, c'est qu'au fil
de la journée j'ai rayé les dédicaces « périmées »).
Le lendemain, nous nous sommes levées
à huit heures pour pouvoir prendre le RER B de 8h53 (ou quelque
chose approchant). Comme nous avons une petite heure de transport en
commun avant d'arriver à Montreuil (pour l'ouverture à 10h), nous
profitons de ce temps pour choisir les dédicaces et les
rencontres/ateliers des différentes scènes. Je rédige une deuxième
feuille sur la base de la première, sensée nous guider le long de
la journée (il s'avèrera que j'aurai assez souvent la première
sous les yeux, en fait). A l'origine, Cat clarke était la dernière,
et Susie Morgenstern n'était pas inscrite.
En sortant du métro (nous avons eu
deux changements depuis le départ), on commence à avoir un grand
sourire aux lèvres : ça y est, c'est aujourd'hui, dans dix
minutes on est rentrées, tout ce monde là va au salon tu crois ?
Mais oui, regarde, pas mal de gens ont déjà des sacs verts, ça
doit être leur deuxième ou troisième jour...
Nous arrivons donc aux abords du salon.
Là, on vérifie que les mineurs n'ont pas besoin de titre pour
rentrer, on se trompe de file, on se rattrape.
A dix heures, la caravane s'ébranle
enfin. Petit pas à petit pas, nous passons tous à travers le
portique de sécurité, puis nous montons les escaliers menant au
premier étage du salon.
D'abord, on prend cinq minutes pour
enlever nos manteaux, les rouler dans nos sacs, se fournir en
documentation diverse (plan, agenda des signatures...) et se repérer
dans ce grand, cet immense hangar.
La première auteure dont je voulais
une signature est Cat Clarke, au stand D42. Nous nous hâtons car,
dans mon esprit, il va y avoir beaucoup de monde. J'avais expliqué
un peu à Margot les intrigues de Cruelles et de Revanche
et ça lui avait bien donné envie. Du coup nous achetons nos livres
(Perdue & Retrouvée pour moi), et nous nous les faisons
dédicacer (il n'y avait pratiquement pas de queue!) ; Du coup,
je raye le nom de Cat Clarke au début et à la fin de la liste (je
l'avais marqué deux fois si jamais il y a avait trop de queue le
matin).
L'auteure suivante est Anne-Laure
Bondoux, mais comme il nous reste un bon quart d'heure avant le début
de sa signature, nous parcourons rapidement le premier étage avant
de descendre au rez-de-chaussée. J'ai lu tous les livres de AL
Bondoux les plus connus (Pépites, Tant que nous sommes
vivants, Les larmes de l'assassin, Le destin de Linus
Hoppe...) mais il en reste quelques uns que je n'ai pas lus ;
je veux donc acheter La vie comme elle vient et me le faire
dédicacer.
Seulement, au stand Gallimard (je
crois) il n'y a que Tant que nous sommes vivants (maintenant
que j'y pense, La vie comme elle vient était peut-être
publié chez un autre éditeur...), et comme je ne veux pas acheter
un livre que j'avais déjà lu « juste » pour avoir une
dédicace, j'ai rayé sur ma liste Anne-Laure Bondoux.
Au même horaire que Anne-Laure
Bondoux, il y a Grégoire Solotareff, un auteur jeunesse fabuleux
(même si j'ai toujours du mal à me souvenir de ses titres) qui
dédicace au stand de l'école des loisirs. Mais quand on y arrive,
on ne voit pas sa petite pancarte, et nous ne trouvons pas ses
livres.Après un quart d'heure à flâner dans le stand, je fais une
petite « pause », m'assoit dans un coin, et sort ma
première liste , raye Anne-Laure Bondoux et Grégoire Solotareff, et
regarde la somme disponible du fait que je n'ai pas acheté leurs
deux livres (10,7+5,6 = 16,3). C'est à ce moment que je décide de
rajouter Susie Morgenstern au programme. Du coup, j'hésite entre
deux de ses livres, Comment tomber amoureux sans tomber, plus
cher mais qui me fait de l’œil depuis longtemps, et im@mie,
moins cher mais qui est sur ma liste de noël. Sur les conseils de
Margot, je choisis le premier, et ressort du stand avec un beau sac
et une non moins belle affiche, tous deux d'après les dessins de
Claude Ponti.
A onze heures, nous nous dirigeons vers
la Scène vocale pour assister à la lecture théâtrale de La
véridique histoire du petit chaperon rouge, qui dure environ une
heure. Le texte, de Gustave Akakpo (publié chez Actes Sud), raconte
comment le petit chaperon rouge se rend chez sa grand-mère, femme
d'un ogre qui mange des crevettes, puis rencontre le loup, devient
son amie, revient chez ses parents, meurt, et comment le conte a été
créé. Nous apprécions toutes les deux beaucoup, car les
« comédiens » sont vraiment très bons (notre préférence
va au loup et au père).
A la fin de la lecture, il est à peu
près midi. Nous décidons d'un commun accord de descendre visiter
l'expo puis de manger à la cafeteria. L'exposition « Wonderland :
la logique du rêve » porte très bien son nom : c'est un
dédale d'illustrations par divers auteurs jeunesses, avec des mises
en scène de ses ilustrations, assez flippantes pour certaines. Au milieu des images, quelques installations ludo-numériques, que nous ne
pouvons malheureusement pas tester car trop prisées. Je vous mets quelques photos, la suite sera dans un prochain article :)
Une fois que le tour est fait, nous
avons grand faim, et nous dirigeons donc vers la cafétaria. Nous
prenons la même chose que l'an passé, à savoir sandwich
chèvre-roquettes-tomates confites pour moi (un délice!) et hot-dog
pour Margot, plus un sandwich au saumon pour nous deux. Etant
fournies, de base, en eau, compotes et brioches, nous n'en avons que
pour 14 €.
Un peu avant 13 h, nous remontons au
RDC (l'exposition est au sous-sol) pour repérer le stand de Benjamin
Lacombe. Mais si j'ai bien sur mon papier le stand, je n'ai en
revanche pas noté la maison d'édition, ce qui fait que nous
n'arrivons pas à repérer le stand de Benjamin Lacombe. Et comme
nous ne trouvons pas le stand, et qu'il n'y a pas de pancarte sur les
« comptoirs » des dédicaces autour de nous, nous
décidons de finir notre repas tranquillement (car nous l'avions
intérompu pour bien nous placer dans la queue) avant de réfléchir
à la suite des évènements.
Nous flânons tranquillement entre les
stands avant les prochaines dédicaces qui sont à 14h. Au sand
Sarbacane, j'achète Quelqu'un qu'on aime et Les petites
reines, ainsi que L'ogre au pull vert moutarde. Margot
achète, quant à elle, La gueule du loup. Clémentine
Beauvais et Séverine Vidal s'étant déjà installées, Margot prend
place pour moi dans la première file, plus longue ; je rejoins
pour ma part la queue de Séverine Vidal. Une fois mes deux livres
dédicacés, nous nous dirigeons vers le stand de Gallimard.
Car à 14h30 dédicace l'auteure de Aya
de Yopougon, cette BD génialissime qui raconte la vie d'une
jeune femme à Abidjan. Nous cherchons sur le stand la nouvelle BD de
Marguerite Abouet, Akissi. Nous achetons toutes les deux le
tome 6, car il n'y en a pas d'autres en rayon. La queue pour cette
auteure dure plus d'une demi-heure, car beaucoup de gens se font
dédicacer la BD par le dessinateur puis se déplacent
tranquillement vers la droite en doublant tout le monde afin d'avoir
leur seconde dédicace. Vers 15h30, nous sortons victorieuses (mais
un peu dépitées car les autres tomes étaient qur la table de
dédicace...)
Marion Brunet dédicaçant à 16h, nous
dirigeons tranquillement vers les éditions Sarbacane. Nous sommes
donc les secondes dans la file et très rapidement nous nous
éloignons vers la mezzanine afin de prendre un petit goûter. Nous
abandonnons donc La remise du prix de la Voix des Blogueurs qui ne
nous attirait que moyennement et Benjamin Lacombe pour nous poser
dans les fauteuils Télérama...
Les prochaines dédicaces ne sont pas
des moindres : Susie Morgenstern et Claude Ponti ! Nous
nous y dirigeons vers 16h45, préssentant que les queues seront
longues. Mais quand nous arrivons, nous apprenons qu'il faut avoir
acheter un ouvrage le matin pour avoir un ticket permettant l'accès
au maître des poussins... Un peu vertes, nous nous plaçons dans la
queue pour Susie Morgenstern. A 17h15, notre affaire est faite.
Nos parents nous ont sommé de partir à
18h grand maximum, mais voulant profiter un maximum du Salon et
dépenser tout notre argent, nous montons au premier étage où nous
ne sommes passés que le matin. Nous déambulons dans les allées et
tombons sur un stand qui propose des objets en tissus (trousses,
sacs, porte-clés...). Margot achète un sac (je crois...) pour sa
mère, et moi j'y fais l'acquisition d'une jolie trousse.
Ensuite, j'achète rapidement un
dernier livre (Blackbird, cours ou meurs)... et nous partons
avec regret. Dans le métro, nous ressassons notre journée,
regardons nos dédicaces et on se dit que, quand même....
on reviendra l'année prochaine !
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui:)
j'espère que ce compte-rendu vous a plu et que vous avez au le
courage de tout lire (parce que ça fait quand même presque trois
pages OO.o!). La semaine prochaine je publierais un deuxième article
avec toutes les photos que je n'ai pas mises ici : ) .
A bientôt !!
:)
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