9 août 2015

Lecture: Bouvard et Pécuchet

Couverture : Bouvard et PécuchetAuteur: Gustave Flaubert
Editeur: Gallimard / R. Simon / Le livre de poche...
Collection: Folio classique

Résumé: Lorsque Bouvard rencontre fortuitement Pécuchet, ils se trouvent plein de points communs et se prennent à rêver de quitter la capitale, trop agitée à leur goût. Et quand Bouvard hérite, les deux compères achètent un manoir normand avec une ferme et se mettent à l'agriculture. Mais à force d'échecs, ils commencent à s'intéresser

Mon avis: Je n'ai pas trop aimé ce livre. Je n'ai vraiment pas accroché aux personnages de Bouvard et Pécuchet, et les personnages secondaires sont trop nombreux, et je m'y suis perdue. Le point le plus négatif du livre est qu'il se passe la même chose tout du long. Ils se passionnent, pratiquent en croyant bien faire, ça rate, ils se documentent, hésitent, critiquent, et recommencent. Ils passent ainsi une majorité des sciences et des aspects pratiques, ne laissant de côté que les mathématiques et la cuisine (et encore). La religion, la géologie, le moyen-âge comme la politique, tout y passe et on s'y lasse; de plus ils ne "restent" même pas dans les sciences où ils sont bons. Les rares amis qu'ils arrivent à se faire sont tour à tour délaissés, suppliés et appréciés.
Ensuite, il y a la chronologie. Il n'y a quasiment aucune date, quelques années sont visiblement décrites en quelques pages (repères avec les changements de régimes) et pourtant, tout est très lent. Enfin, le manuscrit n'étant pas achevé, il n'y a pas de fin, mais même celle figurant sur le plan laissé par Flaubert et que j'ai rapidement feuilleté me parait ennuyeuse. En bref, un roman à lire uniquement pour la CG et pour être fier de l'avoir lu -et terminé.

Thèmes: littérature française, science, classique, travaux pratiques

Extrait:
Un bruit de ferrailles sonna sur le pavé, dans un tourbillon de poussière. C'étaient trois calèches de remise qui s'en allaient vers Bercy, promenant une mariée avec son bouquet, des bourgeois en cravate blanche, des dames enfouies jusqu'aux aisselles dans leur jupon, deux ou trois petites filles, un collégien. La vue de cette noce amena Bouvard et Pécuchet à parler des femmes, -- qu'ils déclarèrent frivoles, acariâtres, têtues. Malgré cela, elles étaient souvent meilleures que les hommes ; d'autres fois elles étaient pires. Bref, il valait mieux vivre sans elles ; aussi Pécuchet était resté célibataire. 

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Notation
je le mets dans la liste je n'ai pas aimé :)

A bientôt :) 

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